Deshéros ont repris son fardeau. Des gens qui croient que cette ville ne devrait pas tomber dans le désespoir. Que même si la lumière peut être teinter de ténèbres, les ténèbres peuvent être la clé pour trouvé la lumière. Et ce soir, je déclare mon intention de me lever avec eux afin de me battre pour cette ville. Lumièreet ténèbres Embraser son existence au travers d'un voile de lumière, Cerner l'obscurité, pour la voir évoluée sans cesse à sa manière Imaginer un instant l'affolement des ténèbres dans l'univers, Là où se meuvent des ombres destructives et éphémères Amazonfr: des tenebres a la lumiere Choisir vos préférences en matière de cookies Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nécessaires pour vous permettre d'effectuer des achats, pour améliorer vos expériences d'achat et fournir nos services, comme détaillé dans notre Avis sur les cookies . Navigation Racine / Spiritualité / De là lumière des ténèbres. De là lumière des ténèbres. Par Internaute | Spiritualité. 4 Commentaires. A toi ta cape rose toi dont je ne pouvez voir le visage, toi princesse de ce jour.Et à vous à nous. « La vie est un grand jardin, à chacun son sentier, à chacun ses choix.Qu’importe quelle choix tu à fait tu à choisi c’est bien! C’est un site du réseau Mamytwink. Thème, design et code réalisés par Mamytwink et Zecharia. ©2013-2022 Mamytwink. Contact - L'équipe de Hearthstone-Decks - Flux RSS LesGuerriers de la Lumière sont de retour pour vaincre le Nuage des Ténèbres et rétablir l’équilibre du monde. Le cristal de lumière, élément-clé de Final Fantasy III, est imprimé sur l’avant du t-shirt et les protagonistes sur l’arrière. Final Fantasy IV – L’Histoire de Cecil et Kain Entre amour, amitié et tyrannie, cette véritable épopée transporte le joueur jusque . 11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 1912 2° La Lumière du Debhir Ternarité de la Lumière, et l’œil de l’esprit Si le paradoxe du binaire est affirmé dans le Hékal dans le but de faire surgir le ternaire, il en est de même à l’Orient. L’équerre du maître de loge ne comprend que deux branches. L’hypoténuse est absente en apparence bien que présente virtuellement. Elle relie les extrémités de l’équerre, tel est son rôle. Elle n’existe qu’au prix d’un effort mental, et qu’en fonction de la présence réelle des deux autres branches. Elle unifie des trajectoires et des longueurs différentes sans pour autant en être une synthèse. Elle est » et sa visibilité est intérieure. Tel est le sens du ternaire au Debhir. Être au-delà de l’apparence c’est le dessillement du regard dans le Hékal. Être sans apparence c’est la vision totale au Débhir. Pour cet exercice c’est la lumière qui favorise ce discernement. Trois fenêtres éclairent les travaux. Une se situe à l’Orient, une au Midi et enfin la troisième à l’Occident. Cette vision est celle que l’on peut avoir à partir du Hékal. Cette disposition judicieuse nous rappelle le caractère cyclique de la course du soleil qui rythme le temps du travail, de la prière et de la famille. Au-delà de l’aspect cyclique et laborieux de l’éclairage des colonnes, on remarquera que les travaux se déroulent de midi à minuit. Ces deux limites sont les deux temps frontière de la symbolique du renversement du sablier. Ils sont traditionnellement marqués par la Saint-Jean d’Été et d’Hiver. Le cycle implique le renversement sur les deux plans fondamentaux de la symbolique métaphysique, le plan microcosmique et le plan macrocosmique. Le renversement autorise le changement de plan et donc de point de vue, tout en restant sur le même axe fondamental, celui qui relie le haut et le bas. Il convient d’en tirer une signification plus profonde qui implique une vision à partir du Debhir. Il y a la lumière horizontale qui naît à l’Orient et qui fait naître l’ombre et l’univers des formes. La lumière verticale, plus forte au midi, qui absorbe l’ombre et indistinct les formes, et enfin cette lumière disparue du couchant, qui quitte l’univers des vivants, ce que les francs-maçons appellent l’Orient éternel. Voir la lumière est le but de l’initiation au premier degré. Il faut la percevoir sous ces trois aspects, celui des formes, celui sans formes et enfin au-delà du visible. Il est convenu dans tous les rites que la lumière vient de l’Orient ce qui explique l’orientation et l’organisation cosmogonique du Temple. On dit dans la plupart des rites qu’il y a trois lumières. Dans les rituels francisés, installés par les loges Jacobites dès 1688, les trois lumières sont le Maître de loge, le Soleil et la Lune installée au Debhir marquant une hiérarchisation entre le Saint et le Saint des Saints. C’est une véritable voie initiatique ascensionnelle qui est ainsi soulignée partant du Hékal vers le Debhir. La Bible est seulement accessible au Maître de Loge intercesseur, dont la lecture illumine les colonnes. Les apprentis, compagnons et maîtres ont appris qu’il fallait lire la Bible autrement, lorsqu’ils ont prêté serment les yeux bandés. L’oblitération de la vue développe l’œil de l’esprit », c'est-à-dire cette nouvelle représentation mentale des sons et des images. L’activation d’autres facultés cérébrales oubliées dans la vie profane est de première importance pour saisir l’impact de cette lumière. Dans les rituels anglais d’esprit orangiste au milieu du XVIIIe siècle, les trois grandes lumières sont l’Équerre, le Compas et la Bible ou du VLS, ouvrant la tolérance interprétative face à la vérité révélée d’un catholicisme rigoureux ; la Bible n’est plus sur l’autel du Vénérable, mais sur l’autel des serments dans le Hékal même et donc accessible aux ouvriers. Nous n’aurions aucun mal à faire correspondre la triade continentale d’essence catholique opérative très proche des anciens devoirs et la triade anglaise plus abstraite. Les deux triades sont indissociables. On peut faire correspondre le Maître de loge mis pour le Christ et élément primordial, au livre fondateur sacré représenté par la Bible, le soleil par son côté actif à l’aune de la raison est l’équivalent du compas et la lune connue pour sa passivité intuitive est associée à l’équerre. S’agissant du Maître de loge, au-delà du voile des symboles, est la représentation du Christ flanqué du Soleil et de la Lune. La remontée abstraite de la triade anglaise autorise un élargissement métaphysique de l’interprétation. Les rituels continentaux hérités des jacobites catholiques, infèrent les trois lumières traditionnellement représentées sur les tympans des cathédrales ou des églises, alors que les Anglais sous la poussée protestante et presbytérienne font abstraction du corps du Christ pour laisser place aux outils de la création, l’équerre et le compas et à l’interprétation directe de la Bible. Dans les rituels contemporains, cette différence interprétative entre grandes lumières et lumières simples s’est estompée. L’enjeu politico-religieux a disparu face à un œcuménisme pacifié. Pourquoi cette répartition ternaire dans l’affectation de la lumière ? Il existerait différentes déclinaisons de la lumière en rapport direct avec l’objet à laquelle elle se rapporte. La dualité apparente du premier grade, la synthèse axiale du deuxième grade et enfin la vision du tout unitaire du troisième grade. La lumière source et différenciation binaire La première perception de la lumière se déroule dans le rituel d’initiation et se perpétue à la réouverture des travaux de la loge. L’apprenti voit cette lumière initiatique pour la première fois et à chaque tenue. Il y a donc un commencement appelé source » et des recommencements appelés cycles ». La manifestation de la lumière se fait contre les ténèbres dans une série de successions permanentes. Le jour succède à la nuit de manière perpétuelle, tout objet éclairé à son ombre, c’est l’enseignement de l’allumage des feux en loge. La lumière suivant les rituels, vient souvent des parvis et entre en loge. Le monde extérieur dit profane est imprégné de cette lumière illuminatrice, qui se présente comme un bruit de fond, mais seuls les initiés en perçoivent la source. Il faut quérir cette lumière originelle et la ramener dans l’enceinte sacrée pour rejouer l’introduction du prologue de Jean. La lumière source » provient de la description qui en est faite au prologue de l’Évangile selon saint Jean. Elle semble être la déclinaison dans la sphère humaine de la Parole divine à l’origine du tout. La Lumière qui en découle est la Vie et s’impose face aux ténèbres. Ici la Lumière est le témoignage de la Parole divine qui est aussi le Verbe [1] Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue. Il y eut un homme envoyé de Dieu son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. » C’est la lumière qui permet de voir la concrétude de notre environnement et plus encore. C’est la lumière du maître de loge qui éclaire nos travaux. Celle-ci a trait au jour et à la nuit en rapport avec le couple Soleil et Lune à l’Orient, mais aussi les cases noires et blanches du pavé mosaïque. On a vu précédemment que la différenciation n’était pas une création, mais un ordonnancement d’une source primaire universelle. Certains appellent cette source primaire une materia prima », sans forme qui se trouva organisée et hiérarchisés sur la base du principe Ordo ab chaos ». Donc la forme et la matière différenciées ont une source commune. Pour simplifier, on peut assimiler cette organisation à une dualité apparente comme le jour et la nuit, comme le bien et le mal, comme les quatre éléments, les mers, les continents, les montagnes, la terre, bref tout ce qui nous semble différencié, mais qui en vérité provient d’une source unique. La lumière des hommes éclaire la différenciation et donne une apparente dualité. Le jour et la nuit se succèdent, c’est le point de vue cyclique qui explique ce monde. C’est l’inventaire des éléments recomposés qui le caractérise, en quelque sorte, cette lumière est celle que doit percevoir l’apprenti, faite de dualité et de cycle. Le vénérable maître préside aux travaux de la loge, au même titre que le soleil préside au jour et la lune à la nuit. Cette triade est indissociable. Il est l’ordonnateur de la loge et joue le rôle de démiurge, porteur de lumière lorsqu’il recrée le monde dans sa loge. L’imago Mundi est réordonnée au bout de son épée flamboyante. C’est ce rayon de lumière qui irrigue les colonnes. Ce travail de différentiation est à l’égal des six jours de la Genèse, et repose sur le cycle solaire renouvelé du soir et du matin dans l’évangile, là ou l’ombre et la plus longue, et de midi à minuit dans les rituels là ou l’ombre est totale ou absente. Il y a donc deux points de vue, l’un horizontal, l’autre vertical et axial. La différenciatio n est très bien décrite dans la Genèse de l’Évangile. Les six jours de la différentiation sont Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit que la lumière soit! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin ce fut le premier jour. Dieu dit qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux. Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin ce fut le second jour. Dieu dit que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin ce fut le troisième jour. Dieu dit Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ; et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin ce fut le quatrième jour. Dieu dit que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel. Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit, en disant Soyez féconds, multipliez et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin ce fut le cinquième jour. Dieu dit que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi. Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence ce sera votre nourriture. Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin ce fut le sixième jour. » La lumière axiale De la différentiation par l’action de la lumière Logos et la mise en place des cycles dans la matière, nous pouvons enfin concevoir la bipolarité des apparences. La bipolarité nous ramène par synthèse au corps principal. Ainsi le Soleil et la Lune sont une seule et même entité, appelée système solaire, qui lui-même n’est, qu’un élément d’un plus vaste ensemble où il doit trouver son pendant polaire et ainsi de suite. L’homme microcosme est en rapport direct et ascendant avec l’homme macrocosme. Ce qui nous met sur la voie de cet axe sublime, c’est la disposition du Maître de Loge à l’Orient comme transmetteur de cette lumière axiale par son Épée flamboyante. L’épée est un axe, une reliance à plus haut. Il se tient entre le Soleil et la Lune indiquant par la même que l’axe microcosmique d’un système solaire ne peut suffire, il est une sous-représentation d’un tout bien plus ample. Le couple Soleil-Lune n’est pas sans rapport avec le couple équerre-compas, c’est là que nous trouvons un rapport direct entre le système ancien, microcosmique des trois lumières de la loge et le système moderne macrocosmique aussi global qu’abstrait. Leur superposition nous fait remarquer un axe qui passe de l’angle de l’Équerre et qui monte jusqu'à l’œil du compas. Or le franc maçon se tient entre l’équerre et le compas à l’aplomb de cet axe. Que signifie cet axe ? Que la lumière illuminatrice traverse tous les plans qui ne sont que des avatars d’une seule et même entité ; que l’apparence trouve sa limite de perception repoussée à l’infini dans un au-delà autrement plus conséquent et que la perception de cette totalité universelle est le but final du parcours initiatique. En effet une telle vision transforme l’individu, en métamorphosant sa perception du réel. La Loge, en organisant le temple comme une réplique symbolique de l’univers, fait passer un fil à plomb à la verticale du centre du Hekal et du pavé mosaïque, démontrant que le système apparent est relié par un même axe à un système plus ample qui l’intègre et le dépasse et ainsi de suite. La lumière vient de l’Orient dans notre système de perception, mais symboliquement elle se transmet par l’épée flamboyante du vénérable qui est en relation avec cet axe universel que l’on voit représenté par la lettre G au centre du pentagramme et de l’hexagramme. Ceci indique que le microcosme et le macrocosme se superposent traversés par le même axe illuminateur. Se mettre à l’intersection du plan représentatif de notre monde et à l’aplomb de cet axe permet d’être au centre de soi et du monde. Par son avancement, cette vision est réservée au compagnon qui tente de finir son parcours dans la matière. La verticalité symbolique est sa destinée, car il se tient entre la perpendiculaire et le niveau. La lumière loi universelle, l’unité constitutionnelle Le principe ternaire en loge semble donc lié à une lumière illuminatrice ». La superposition de l’équerre et du compas se fait sur la Bible pour les anciens ou sur tout livre considéré comme sacré. C’est donc le sens de l’écriture sacrée qui irradie le symbolisme de la superposition de la matière et de l’esprit, de la terre et du ciel. Cette irradiation vient d’un ailleurs fondateur de différenciateur de toutes choses. Cette origine, cette ontologie sont expliquées par le sens ésotérique de l’écrit sacré. Cet écrit par sa nature explicative est la règle universelle » sans laquelle rien ne peut être bâti. Dans l’Art Royal il ne peut y avoir de construction sans plan élaboré sur la planche à tracer des maîtres. La planche à tracer a pour fonction de faire passer le plan de la deuxième dimension à la troisième, donnant l’aspect réel à la conception abstraite. Il ne peut y avoir monde, quelle que soit sa dimension, sans loi de construction. Cette loi est commune à tous les mondes, elle est règle universelle et constitutionnelle. Comment la loi de construction devient lumière ? La loi-lumière se révèle à nos yeux et à notre entendement simplement parce que nous sommes en mesure de la concevoir. Si tel n’était pas le cas, nous serions probablement ramenés au niveau du règne animal, avec le degré de conscience correspondant. Cette aptitude à la transcendance est prise en compte au plan symbolique dans les loges maçonniques, mais elle n’est pas toujours expliquée. Ces notions métaphysiques n’impliquent nullement une croyance, encore que cet état ne soit pas un handicap, bien au contraire. À l’inverse peut-on être un franc maçon et ne pas envisager de loi universelle ? Cela nous semble difficile. L’équerre et le compas même superposés et entrelacés perdent leurs sens symboliques s’ils ne sont pas les instruments d’un architecte appliquant une règle. Tant et si bien que dans l’élan le plus désacralisateur que la franc-maçonnerie laïque ait pu connaître, la suppression de la Bible ou du VLS, s’est traduite par la mise en place de la règle support de l’équerre et du compas. On a ainsi confirmé l’existence d’une règle ordonnatrice universelle à toute construction et donc à chaque monde. Cette transcendance axiale, aboutissement ternaire par excellence, nous permet de traverser des couches successives représentatives de mondes dont la différenciation s’opère sur des modalités différentes pour, au final, atteindre un centre ultime, le centre de tous les centres. En loge, cette explication ultime est perçue par le centre ontologique de la loge représenté par le G de l’étoile. Il est inatteignable au premier degré, il se perçoit au second degré et il est enfin croisé au troisième degré. Géographiquement, on peut le situer dans le Hékal de la loge à l’intersection entre l’axis Mundi du fil à plomb qui descend de l'étoile Polaire de la voie lactée et qui croise le plan manifesté de la loge, représenté par le pavé mosaïque. Personne ne peut marcher sur ce pavé et donc croiser ce fameux axe fondateur. Il faut passer des petits mystères aux grands mystères pour en avoir la révélation. C’est en effet en survolant le pavé mosaïque que le jeune maître croise l’axe. Il quitte un état pour atteindre un autre état. Cet envol » exprime la dissociation de l’esprit et du corps et l’accès à une forme d’impermanence en rapport direct avec cette source initiale. La représentation de ce centre est donnée par la croix tridimensionnelle dont le centre rayonnant est à l’origine du tout. C’est le point où tout prend naissance et où tout converge. Le centre devient le Principe. Voir la lumière veut dire concevoir ce centre ontologique. C’est ici l’aboutissement du principe ternaire en loge. Conclusion En fonction du grade et de notre progression sur le chemin de l’initiation, la lumière se révèle progressivement. Il faut toujours se poser la question d’où vient la lumière ? Il faut toujours faire le rapprochement entre la lumière extérieure, la lumière intérieure et la lumière illuminatrice. Le ternaire de la loge vient abonder l’explication ésotérique de la lumière. Cette dernière ne peut être saisie au premier coup d’œil. Cette imprégnation de l’esprit fait naître la conscience du tout unitaire dont la lumière n’est qu’une expression. Le ternaire a cet avantage de nous ramener à l’unité principielle. Le ternaire révèle à nos yeux l’unité fondatrice en nous sortant d’une dualité manichéenne que nous considérons comme l’impasse existentielle par nature. Le franc-maçon s’exerce à unir les contraires et à observer les complémentaires. Seule cette synthèse salvatrice du ternaire permet notre progression initiatique. E\R\ [1] Nous donnons ici la traduction avec le mot Parole plutôt que Verbe pour faire référence au système maçonnique de la Parole perdue. Published by écossaisdesaintjean - dans MORCEAUX D'ARCHITECTURE Témoigner de l’indicible. Quand la guerre éclate, Maurice de La Pintière, étudiant aux Beaux-Arts à Paris, peint en sous-main des gouaches qui constituent une chronique particulièrement mordante de l’actualité politique. Entré en Résistance, il est arrêté le 23 juin 1943. Déporté sur Buchenwald, il connaît également Bergen-Belsen. Mais c’est de l’horreur de Dora que témoignent ses lavis, réalisés juste à sa sortie des camps. Après avoir côtoyé le Mal absolu, peut-on encore espérer ? Faisant de la tapisserie son moyen d’expression privilégié, l’ancien déporté vendéen trouve dans l’Apocalypse des clés pour déchiffrer l’absurde. Et, de nouveau, espérer… Consulter ici quelques pages choisies cliquez ici. Actuellement en rupture de stock. En cours de réimpression. Bientôt disponible courant octobre 2015. – See more at Actuellement en rupture de stock. En cours de réimpression. Bientôt disponible courant octobre 2015. – See more at Lu dans la presseConsultez ici un article du journal Ouest-France relatif à la conférence donnée par Jean Artarit le 16 avril 2015 à Vouvant. Nicodème est cet homme qui nous représente il sait tout, mais il ne sait rien et fait comme tout le monde. Éclairé par Jésus, il accepte de passer des ténèbres à la lumière, il se découvre une âme personnelle, capable d’une réflexion originale et d’une décision fait trois apparitions dans l’Évangile de Jean, chaque fois la veille d’une fête juive, toujours à Jérusalem la Pâque Jn 3, la fête des Tentes Jn 7, la Pâque encore Jn 19. Sa première intervention se déroule pendant la nuit, les deux suivantes ont lieu au grand jour. Autrement dit, Nicodème passe des ténèbres à la lumière, et parvient progressivement à accomplir vraiment la Pâque telle que Jésus veut lui enseigner. C’est le chemin qu’il nous faut parcourir à sa début de son entretien avec Jésus, Nicodème est présenté comme pharisien », chef des Juifs », et Jésus le nomme même ironiquement le maître d’Israël ». Certes, il a vu les signes que Jésus accomplit, il a compris que Dieu ne pouvait y être étranger, et il qualifie Jésus de Rabbi » et de maître », mais son adhésion est faible. C’est le peuple juif, qu’il représente, et plus particulièrement l’élite religieuse d’Israël, les savants qui enseignent au Temple de Jérusalem du haut d’une science acquise dans les rouleaux de la Torah et auprès de maîtres prestigieux. Mais Jésus, qui vient d’expulser du Temple les marchands et les changeurs, et se présente comme le Temple nouveau, ne se laisse pas impressionner. Nicodème se croit l’élite du Temple ? Mais ce Temple est périmé. Nicodème se croit détenteur d’une science religieuse incontestable ? Il ne comprend même pas le sens des mots que Jésus lui dit et qui sont pourtant ceux mêmes de la Loi. Nicodème se croit un maître en Israël ? Il se retrouve en position d’élève, voire de cancre, face au seul vrai maître qui est dans les ténèbres, c’est nousNicodème est venu voir Jésus de nuit. Ce n’est pas un hasard. Il est dans l’obscurité de l’ignorance alors qu’il se croit savant. L’obscurité du péché alors qu’il se croit juste. En cela, il nous ressemble et nous représente, et non plus seulement le peuple juif. Car nous sommes allés au catéchisme, où des personnes bien intentionnées nous ont expliqué qu’il fallait être gentil, que le péché n’existait pas ou si peu, et le Diable encore moins, au point qu’on ne voit plus très bien de quoi Jésus serait venu nous sauver. Comme Nicodème, nous savons ce qu’il y a à savoir si l’on veut faire partie de l’élite de l’époque, et nous croyons être exempts de tout péché. Nicodème, c’est nous. Il est en tout cas une version possible de nous-mêmes. Au terme de son premier entretien avec Jésus, Nicodème demeure dans l’obscurité. Jésus ne se prive pas d’en faire le constat La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. » Nicodème s’en Nicodème, il faut choisir de sortir de la nuit, c’est-à-dire nous désolidariser de ce que le monde nous propose de mensonges, de crimes, de tentations, de Jésus a semé quelque chose dans le cœur de Nicodème. Il a prophétisé devant lui De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle » Jn 3, 14. Comment Nicodème aurait-il pu comprendre cette prophétie ? Peu importe, cette prophétie est en fait un rendez-vous, une convocation. Et il n’est pas très étonnant de retrouver Nicodème à la fin de l’Évangile, au pied de la Croix. Mené par l’Esprit, il a traversé la nuit de l’ignorance et du péché pour parvenir à la lumière. Il a accompli sa de sortir de la nuitAfin de suivre Nicodème dans son pèlerinage, dans sa Pâque, des ténèbres à la lumière, il nous faut d’abord reconnaître l’obscurité dans laquelle nous vivons. Qui marche seul dans la nuit à la campagne, loin de tout éclairage, sait bien qu’en réalité la nuit lui est extérieure. Mais plus le temps passe, plus la nuit lui devient intérieure, s’insinue en lui comme une angoisse diffuse jusqu’à devenir oppressante. C’est là notre condition de chrétiens dans un monde qui ne l’est plus. C’était déjà le cas dans les sociétés de chrétienté, mais le phénomène s’accentue aujourd’hui les structures de péché nous environnent, nous enveloppent et finissent par contaminer les cœurs les mieux disposés. À force de respirer l’atmosphère délétère du temps, nous suffoquons. Avec Nicodème, il faut choisir de sortir de la nuit, c’est-à-dire nous désolidariser de ce que le monde nous propose de mensonges, de crimes, de tentations, de aussi Henri Hude Notre société relativiste est profondément frustrante »Entre son premier entretien avec Jésus et son apparition au Calvaire, Nicodème a connu une conversion intérieure. Et son intervention au chapitre 7 de l’Évangile de Jean donne la clé de cette conversion là où la foule et les pharisiens veulent faire condamner Jésus sans procès, Nicodème refuse de suivre le mouvement général et s’élève, seul, contre cette injustice. Il n’est plus le porte-parole du peuple juif ni de l’élite de Jérusalem. Il s’est découvert une âme personnelle, capable d’une réflexion originale et d’une décision libre. Dans le temps de l’Église, ce sont le baptême et la confirmation qui opèrent ce changement la grâce nous sort de la nuit du péché et nous fait devenir des personnes à part parole restée dans sa mémoireDans son carême, alors même qu’il était encore dans la nuit, Nicodème avait reçu de Jésus une convocation mystérieuse pour le jour où le Fils de l’Homme serait élevé de terre. Il ne l’avait pas comprise, mais cette parole était restée dans sa mémoire et y avait fait son chemin. C’est souvent comme cela que la Parole de Dieu entre dans nos vies on l’écoute ou on la lit distraitement, en tout cas sans en voir la véritable importance ; on l’oublie, parfois ; mais avec le temps et l’œuvre silencieuse de l’Esprit, elle grandit dans notre cœur jusqu’à porter du fruit. Le fait que Nicodème ait trouvé le courage de se lever seul contre tous en était un signe aussi Nicodème ou le prototype du chrétien »Au Calvaire, Nicodème accompagné de Joseph d’Arimathie prend l’initiative d’enterrer Jésus. Cela se passe au grand jour, pour ne pas violer le sabbat qui va commencer. Il apporte avec lui cent livres de myrrhe et d’aloès pour la toilette mortuaire, c’est-à-dire de quoi procurer à Jésus des funérailles royales. Ce détail montre qu’il est sorti de la nuit et qu’il a saisi que Jésus est la lumière venue dans le monde. Prendre » JésusL’itinéraire de Nicodème se lit à travers une formule du grec de l’Évangile. Lors du premier entretien, l’évangéliste déplore que Nicodème et ses pareils ne reçoivent pas le témoignage de Jésus » Jn 3, 11. C’est le verbeλαμβάνειν, qui signifie prendre » ou recevoir » selon les occurrences. Lorsque Jésus institue l’Eucharistie, il donne cette consigne Prenez, c’est mon corps » Mc 14, 22. C’est encore le même verbe λαμβάνειν. Et au Calvaire, Nicodème et Joseph d’Arimathie prirent le corps de Jésus » Jn 19, 40. Encore et toujoursλαμβάνειν. Autrement dit, l’itinéraire de Nicodème — qui est l’itinéraire chrétien et singulièrement pendant le carême — est celui qui mène du refus de recevoir en profondeur le témoignage du Christ à la réception dans la foi du corps du Christ. Au calvaire, Nicodème a accueilli le corps du Sauveur dans ses bras et sur son cœur. Au calvaire, mystérieusement, il a reçu l’eucharistie pour la première fois. Il s’est levé comme un homme libre, et il est passé des ténèbres à la lumière. C’est la Croix du Christ qui ouvre le passage, et qui fait entrer dans la vie éternelle. Avec Nicodème, entrons dans la véritable Pâque. Lire aussi Prenons le carême au sérieux 1 1 Jean 15 La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. 2 Matthieu 5 14-15 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. 3 1 Jean 17 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. 4 Actes 13 47 Car ainsi nous l’a ordonné le Seigneur Je t’ai établi pour être la lumière des nations, Pour porter le salut jusqu’aux extrémités de la terre. 5 Jean 12 35-36 Jésus leur dit La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla, et se cacha loin d’eux. 6 Jean 8 12 Jésus leur parla de nouveau, et dit Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. 7 Colossiens 112 Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière …. 8 Éphésiens 5 14 C’est pour cela qu’il est dit Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts et Christ t’éclairera. 9 Jacques 1 17 Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. 10 Apocalypse 22 5 Il n’y aura plus de nuit; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. Vues 14 Quand la France passe de la Lumière aux Ténèbres Antoine Quentin Fouquier de Tinville, la hache de la Terreur, envoyait à la guillotine tous ceux qui lui semblaient être des ennemis de la Révolution. Aujourd’hui, l’outil de ceux qui veulent briser la réaction s’intitule Incitation ou provocation à la haine raciale. Pour ces motifs, ont été liste non exhaustive – Condamnés Eric Zemmour, Alain Soral et son avocat jugé comme complice !,Dieudonné M’Bala M’Bala, Renaud Camus, Steven Bissuel, leader du Bastion Social, deux taggeurs, – Poursuivis Trois conseillers municipaux de Limoges, un élu FN, le journaliste Daniel Mermet, – Relaxés Robert Ménard, l’historien Georges Bensoussan. En revanche Le rappeur Nick Conrad qui psalmodie Pendez les Blancs » a échappé, lui, à toutes poursuites ! A qui le tour ? Marion Maréchal, Alain Finkielkraut, Elizabeth Lévy, William Goldnadel, André Bercoff, Yvan Rioufol, Charlotte d’Ornellas, Michel Houellebecq … Ce nouveau délit est strictement d’ordre politique ; il vise les libertés d’opinion et d’expression. A l’origine, les sociétés entendaient se protéger grâce à la répression du délit politique, dont le plus courant était celui de trahison. Déjà au VI° siècle apr. J-C, Grégoire I° dit le Grand, Docteur de l’Eglise déclara formellement que la résistance au souverain n’était en aucun cas légitime ; il n’admettait même pas que l’on puisse le critiquer. Sous l’Ancien Régime les délits politiques ont été souvent l’arme qui a permis d’abattre les Grands qui complotaient contre le Roi. D’abord réflexe d’auto-défense, cette pratique est devenue une manière d’assurer la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat. Bien sûr l’arbitraire rôdait en permanence et ceci était d’autant plus grave qu’il n’y avait pas eu séparation des pouvoirs spirituel et temporel ; un exemple bien connu était que la France était le seul pays catholique où les comédiens étaient frappés d’excommunication ! Avec la laïcisation de l’Etat, l’atteinte à l’ordre politique se dépouille de son caractère sacrilège, mais il n’en reste pas moins que ce concept de délits politiques conserve son caractère de contingence, fonction d’une époque ou d’une civilisation. Les intellectuels du siècle dit des Lumières, avec Voltaire en tête, s’ils s’acharnèrent à faire disparaitre la Monarchie de droit divin, défendirent âprement la liberté de penser et d’écrire, de même que la séparation des pouvoirs, aujourd’hui sérieusement mises à mal… Qui peut définir avec précision ce qu’est un délit politique ? Tout ce que l’on peut en dire, c’est qu’il s’agit d’un délit d’exception qui s’analyse comme une défense du corps social contre une attaque venant de l’intérieur et qu’à ce titre il met toujours en danger les libertés publiques. Une définition très opérationnelle date de 1935 sont délits politiques les infractions dirigées contre l’organisation et le fonctionnement de l’Etat ainsi que celles qui sont dirigées contre les droits qui en résultent pour les citoyens. » Dans cette grande famille, plutôt glauque, il existe un sous-ensemble qui l’est encore plus le délit d’opinion qui se caractérise par le seul fait que d’avoir ou d’exprimer une opinion peut, dans certaines conditions, constituer un délit pénal, pouvant lui-même entraîner des sanctions pénales comme des amendes ou de la prison. Ce sont des textes pénaux qui précisent les contours des opinions interdites avec les sanctions à la clé. Il faut le dire ces délits existent principalement dans les régimes dictatoriaux et totalitaires. L’article 10 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 dispose Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi ». L’article 11 ajoute La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». La Déclaration de 1789 a désormais valeur constitutionnelle. Elle possède donc une véritable portée juridique contraignante. Or en dépit de tous ces textes, la loi française réprime aujourd’hui pénalement l’expression de certaines idées comme par exemple le racisme, alors même qu’il a été établi que la notion de race humaine » n’avait aucun sens sur le plan scientifique !. Comment en est-on arrivé là ? La loi de 1881 a pendant très longtemps réglé avec satisfaction le problème de la liberté d’expression publique. Elle fut modifiée en 1972 par la loi Pleven qui introduisit les notions nouvelles de provocation à la haine et provocation à la discrimination. Or la haine n’étant pas un acte mais un sentiment personnel, elle ne peut avoir d’effets extérieurs démontrables ; et donc elle ne peut pas être un délit Cette loi a rendu les sentiments intimes susceptibles d’être poursuivis devant les tribunaux, alors que jusque là ces instances ne pouvaient juger que des actes. Il y avait là le commencement d’une véritable censure de la pensée ! En 1993, un nouvel article fut introduit dans le code de procédure pénale l’art. 475 qui permettait désormais aux juges d’allouer aux associations plaignantes, au-delà des dommages et intérêts, des dédommagements financiers laissés à leur entière appréciation, et qui se sont révélés pouvant être très élevés. Pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté, la loi Gayssot rétablit explicitement le délit d’opinion en contradiction flagrante avec les textes cités plus haut les premières personnes concernées furent celles qui voulaient dire ce qu’elles pensaient du génocide arménien…. On peut dire que cette loi bafoue expressément l’un des droits les plus fondamentaux de l’individu celui d’exprimer sa pensée et que ce refus de la liberté d’opinion d’autrui n’est qu’une manifestation odieuse d’intolérance. Mais ce n’était pas suffisant trois décrets ont été ajoutés au nouveau code pénal, en 2005, les Art. 625 à 627 qui créent trois nouvelles infractions celles de diffamation, d’injure ou de provocation à la discrimination non-publiques. Ce qui veut dire que désormais peuvent être poursuivis non seulement les propos tenus en public, mais aussi ceux exprimés en privé. C’est ainsi que certains journalistes malfaisants ne se privent pas de tenter de piéger des personnalités, pour en tirer un profit personnel, dans des situations privées ou semi-privées micro-trottoir par exemple en leur posant des questions délicates à traiter ». Comme l’écrit un historien On demande donc aux juges de sanctionner des pensées en tant que telles, ce qui revient à une procédure comparable à celle de l’Inquisition, sauf que l’hérésie en question n’est pas de nature religieuse mais politique ». Les juges sont ainsi devenus des censeurs hors de leurs compétences de base si l’on veut bien comprendre qu’on leur demande de décider si un individu a eu raison ou tort d’exprimer telle ou telle pensée sur par exemple l’immigration, l’islam ou encore des faits historiques… Si les magistrats du parquet sont dans la dépendance de l’exécutif, il ne faut pas croire que la magistrature du siège est à l’abri de toute influence du pouvoir politique ; leurs carrières et leurs nominations restent sous contrôle. Depuis la formation de l’Etat français, le pouvoir judiciaire n’est pas véritablement indépendant et souverain, il n’est que délégataire de la force publique agissant au nom du peuple ! Le philosophe, Philippe Némo résume bien la situation Le but de tous ces amendements de la loi de 1881 était sans doute noble, notamment la protection des minorités dans la population. Mais fallait-il faire des lois supplémentaires pour chaque catégorie sociale, pour les juifs, les musulmans, les homosexuels, les noirs, les handicapés, les femmes ? Il est vrai que certaines communautés sont exposées à des comportements discriminatoires. Mais les membres de ces communautés bénéficient déjà de toutes les protections du droit commun autant contre les agressions aux personnes et aux biens que contre les diffamations et injures publiques. Il aurait suffit d’appliquer et de faire respecter le code pénal sans qu’il ait été nécessaire de toucher à la loi de 1881 sur la presse ». La jurisprudence évolue insidieusement, toujours au détriment des mêmes sans que les défenseurs de la liberté d’expression ne puissent se faire clairement entendre. La diffamation est de plus en plus reléguée au profit de l’incitation à la discrimination raciale ; les vrais racistes » peuvent alors continuer à se faire valoir en toute tranquillité voir le cas de Nick Conrad, déjà cité alors que ceux qui veulent justement dénoncer les actes effectifs de racisme » sont poursuivis, voire condamnés au gré des intérêts économiques et électoraux des différents pouvoirs politiques en place. Il y a là un très grave problème qui ne semble pas vraiment émouvoir les foules plus que cela, bien au contraire ; les lendemains de leur réveil risquent d’être des plus accablants… Patrick VERRO – VPF Ile de France Source Volontaires Pour La France

cle de la lumiere et des tenebres