DISNEY- Alice aux pays des Merveilles - DVD Alice de l'autre côté du miroir. 7,78 € 7,78 € livraison incl. Détails. Se ren­sei­gner auprès du ven­deur. Transporteur. 5 avis. Voir l’offre; Alice 2 : De L'autre Côté Du Miroir [DVD] 10,20 € 13,20 € livraison incl. Détails. 2-3 jour(s) La Poste Chronopost Colissimo DPD. Écrire un avis sur le marchand. Voir l’offre; Alice de Alicede l'autre côté du miroir est indéniablement un long métrage efficace, facile à suivre dans sa construction, organique dans sa réalisation et même très divertissant, car les enjeux ne sont ici pas les mêmes que dans le premier film. Lhistoire d’Alice de l’autre côté du miroir se veut elle-même plus rythmée et plus attrayante que Alice au pays des merveilles (film – 2010). Pas besoin de s’attarder sur les personnages, ou sur la manière dont fonctionne les règles dans ce royaume, Alice est en terrain connu et la phase d’apprentissage et de questionnement est donc terminée. On rentre Alice de l’autre côté du miroir Laura Lalande octobre 5, 2020 0 Un bureau de production artistique qui se donne pour mission de décloisonner les arts, et rendre la musique classique accessible aux plus jeunes, une metteure en scène et trois interprètes issus de disciplines différentes, les dés sont lancés pour proposer au jeune public de vivre une SiLes aventures d'Alice au pays des merveilles (Lewis Carroll, 1865) s’est vu, au fil des années, adapté à de nombreuses reprises pour le cinéma et la télévision, sa suite, intitulée De l'autre côté du miroir (1871), n’avait jusqu’ici jamais eu droit à sa propre adaptation. Certains éléments tirés du deuxième roman apparaissaient certes dans certaines versions Alicede l'autre côté du miroir, un film de James Bobin de 2016. Les nouvelles aventures d'Alice et du Chapelier Fou, dans une suite au film réalisé en 2010 par Tim Burton pour Disney. . Pour le confort et la santé de tous, merci de respecter les consignes sanitaires mises en œuvre par les lieux culturels présentation d'un "pass sanitaire", port du masque, usage de gel hydroalcoolique et distanciation physique. Alice a grandi l’héroïne de Lewis Carroll est passée de l’autre côté du miroir, a découvert un nouveau monde extraordinaire, peuplé d’êtres fabuleux. Désormais, elle peut tout dire ce qu’elle a en tête, ce qu’elle observe, et même ce que pensent les autres. Son environnement, ses gestes, ses émotions, se métamorphosent en paroles. Car la langue, par ses infinies possibilités, devient le personnage principal de cette adaptation d’Alice. L’exploration orale d’Alice la conduit à la frontière du rêve, un pied dans le réel et l’autre dans le fantasmé. "L’interprétation presque hypnotique de Corinne Fischer fait émerger l’absurde et la poésie. Derrière elle s’anime un univers visuel et sonore fait d’ombres et de lumière, créé par le plasticien Antoine Boutet et le compositeur Fred Costa." D'après Lewis Carroll, mise en scène Agnès Bourgeois. Avec Corinne Fischer. Durée 50 min. L'événement Alice, de l'autre côté du miroir est référencé dans notre rubrique Autres Spectacles. Tim Burton n’a réalisé qu’une suite en trente ans de carrière cinématographique, celle de son Batman, ce qui se justifiait par la présence du Pingouin pour remplacer le Joker, permettant de coller mieux encore à son univers personnel, tant en terme de psychologie que de graphisme. Qu’il ne soit pas aux commandes de la suite d’Alice au pays des merveilles ne surprend donc pas, même si peu de réalisateurs auraient refusé un investissement aussi sûr que la suite d’un film ayant rapporté un milliard de dollars au box-office. Surtout si c’est pour se lancer dans un projet plus inattendu, comme Miss Peregrine et les enfants particuliers, dont nous vous proposions l’analyse la semaine dernière, certes moins original que Big Eyes, mais possédant des potentialités d’innovation que n’aurait pas eu une suite dans le même monde. C’est donc à James Bobin que Disney a confié la suite, intitulée logiquement Alice de l’autre côté du miroir, pour reprendre le titre de la suite rédigée par Lewis Carroll, même si l’intrigue n’a pratiquement rien de commun que de vagues clins d’œil. Ce choix est intéressant, parce qu’il est difficile de déterminer si Bobin est un faiseur ou un créateur – différence que nous avions analysée dans notre critique du Livre de la jungle d’un côté, il n’a jamais réalisé de blockbuster, et pourrait avoir été choisi comme marionnette du studio, surtout si c’est pour rester fidèle aux acquis d’un premier film qu’il n’avait pas réalisé. D’un autre côté, il est le réalisateur des deux derniers films The Muppets, des bons films familiaux à l’humour absurde et aux situations et personnages délirants, bref le meilleur choix possible, après Burton, pour un tel projet. Comment se positionne donc Alice de l’autre côté du miroir, par rapport au premier film, à l’univers étrange et passionnant de Lewis Carroll, et aux attentes très importantes des spectateurs ? La bande-annonce nous préparait à un film magique, allons donc voir ce qu’il en est en ayant le courage de passer de l’autre côté du miroir ! [divider]Histoire absurde même pour un monde absurde[/divider] Revenue d’une expédition dans les mers de Chine, Alice découvre que sa mère a vendu les parts de son père dans la compagnie navale pour laquelle elle naviguait, réduisant à néant ses espoirs d’y être nommée capitaine permanente, ainsi que sa maison, qu’elle ne pourra récupérer qu’en vendant son navire. Frustrée dans ses aspirations par une société misogyne et on pèse nos mots les créateurs, comme dans l’épisode de Sherlock The Abominable Bride, ne semblent pas se rendre compte qu’il est presque misogyne de n’utiliser que les clichés les plus crétins pour dénoncer la misogynie…, elle est soudain attirée par Absolem dans un miroir, qui lui permet de retrouver le pays des merveilles. Son plaisir est nuancé par ses retrouvailles avec le Chapelier, en profonde dépression depuis qu’il a retrouvé un petit chapeau qu’il avait confectionné en cadeau pour son père dans son enfance, dans lequel il voit la preuve que sa famille a survécu à l’attaque du Jabberwocky, bien des années auparavant. Incrédule, Alice décide malgré tout de l’aider afin que sa dépression ne le tue pas, en allant voler la chronosphère au Temps, instrument qui permet de remonter le temps, comme son nom l’indique, mais qui doit être utilisé précautionneusement si on ne veut pas que l’avenir soit profondément modifié et l’univers anéanti par un paradoxe temporel. On voit là le premier problème majeur de cet Alice comment le personnage éponyme peut-il sans hésiter une seule seconde ou demander conseil décider de risquer l’univers entier sous prétexte qu’un ami ne peut pas réaliser son travail de deuil ? L’intrigue du premier opus était déjà assez médiocre parce que Burton avait eu l’exécrable idée qu’il fallait introduire une idée de quête, avec un antagoniste majeur devant être vaincu, délirant jusqu’à la prophétie, le combat en armure contre le dragon dans un paysage en ruines, bref jetant à la poubelle l’univers de Carroll pour lui préférer celui de Tolkien. Au moins Alice avait-elle une raison d’essayer de sauver le monde. Ici, tous les rebondissements et les dangers viendront de sa seule imprudence et bêtise, ce qui ne peut manquer de gêner l’implication du spectateur. Ce même spectateur qui va bien peiner à s’identifier à un personnage qui est devenu un super-héros, assurément plus proche de Tomb Raider que d’Alice la première scène déjà, un combat contre des pirates en mer de Chine, posait Alice comme un personnage incapable de ressentir la peur, et lançant une manœuvre désespérée sous prétexte que rien n’est impossible, au détriment de toute crédibilité, évidemment. Quand on la voit en plus sauter sur des plates-formes en mouvement, s’agripper à la plus inexistante anfractuosité au-dessus de centaines de mètres de vide, ne jamais hésiter à aller affronter un danger, comment pourrait-on ressentir le moindre frisson ? D’autant que, contrairement au premier opus où la jeune fille fragile avait besoin de ses amis pour s’affirmer et donner du rythme à l’action, elle est ici essentiellement solitaire… L’intrigue a cependant une grande qualité, c’est qu’elle n’ajoute qu’un nouveau personnage, celui du Temps et éventuellement la famille du Chapelier qui sert d’objet à la quête, qui permet de faire le lien entre les différentes sous-intrigues et de ré-explorer les relations entre les différents personnages déjà connus et leur histoire. La manœuvre est plutôt habile pour approfondir l’univers plutôt que de l’augmenter gratuitement, et même si la création de background est souvent très artificielle, revoir les personnages jeunes et voir comment les deux reines en viennent à se haïr ne manque pas d’intérêt – on aurait tout de même aimé, quitte à se replonger dans le passé, voir comment la Reine de cœur s’alliait avec le Jabberwocky et constituait son armée, ce qui n’aurait pas manqué d’intérêt, enfin… On ressent cette artificialité dans l’impossibilité dans laquelle semblent être les acteurs de faire des propositions de jeu. Mia Wasikowska seule tire un peu son épingle du jeu, sans merveilles pour un personnage aussi central, et malgré une relative superficialité. On peut faire grâce aussi à Sacha Baron Cohen, qui peine à trouver une équilibre entre le clown fatigant et l’antagoniste terrifiant, ne parvenant pas à être assez sérieux pour être comique par décalage quand il le voudrait, mais dont la performance ressort par moments, en particulier dans la deuxième moitié voir le dernier tiers. Helena Bonham Carter et Johnny Depp préfèrent cependant grimacer sous leur épais maquillage que de jouer, leurs personnages étant de toute manière très schématiques, Anne Hathaway est aussi ridicule que dans le premier opus, et les autres simplement inexistants… Même le génial Andrew Scott Moriarty dans Sherlock aurait mieux fait de s’abstenir que de n’apparaître que pour une vingtaine de seconde, tandis que le Chat du Cheshire n’est plus qu’un chat fantôme sans personnalité… Les prétentions à l’humour ne contribuent aucunement à leur donner du relief Tweedledee et Tweedledum sont mignons une fois sur cinq, le Chapelier pour ainsi dire jamais, l’idée d’une relation amoureuse entre le Temps et la Reine rouge vient de nulle part et sert juste de prétexte à quelques sketches assez déplorables, cette dernière parvenant seule à susciter de l’amusement, voire du rire lorsqu’elle provoque un tremblement de terre ceux qui ont vu le film comprendront. N’est-ce pas étonnant dans l’adaptation d’une œuvre essentiellement caractérisée par le non-sens ? Non, ce n’est pas drôle. [divider]Raison et folie des studios[/divider] L’une des fautes de grammaire les plus connues de la langue anglaise est tirée de Alice through the looking glass Everything is getting curiouser and curiouser ». Dans le film, cela devient Voilà qui est curieux. » On suppose que la faute a été conservée dans la version originale du film, mais la trahison qu’implique cette correction par rapport au décalage créé par Carroll est révélatrice du film en général. La conservation de la même scénariste que le premier Alice Linda Woolverton, qui a aussi écrit La Belle et la bête, Le Roi Lion, Mulan aurait dû garantir un résultat à peu près similaire en terme d’univers absurde, et donc à peu près satisfaisant, le premier étant également bien sage eu égard aux romans. Mais il n’y a simplement plus rien de réellement insensé dans Alice de l’autre côté du miroir, comme si le miroir n’avait d’autre fonction que celle de l’armoire de Narnia, ouvrir un monde différent, alors que Carroll n’avait pas choisi à la légère un objet qui offre un reflet inversé de notre monde dans son livre, on offre du gâteau sec à Alice pour étancher sa soif, elle doit s’éloigner d’un jardin pour y accéder, courir pour rester sur place, la Reine blanche a des souvenirs du futur, Tweedledee et Tweedledum convainquent Alice qu’elle n’existe que dans les rêves du Roi rouge, et qu’elle disparaîtra dès son réveil… Un récit est même consacré à la transformation de la Reine blanche en mouton, qui ne fait que répéter les mots crabe » et plumes », gênant Alice par leur absurdité, alors qu’ils auraient été pleins de sens si elle avait su qu’il s’agissait de vocabulaire de l’aviron, et que la Reine lui donnait ainsi conseil pour manier ses rames dans un bateau. Bref, il regorgeait de situations et de bons mots, assez dignes du réalisateur des Muppets et qu’il aurait été passionnant et hilarant de retrouver dans ce genre de super-production… Bobin, Woolverton et leurs producteurs font pourtant l’exact contraire, en faisant sens de tout bois si j’ose dire, détruisant précautionneusement tout ce qui faisait l’intérêt et le sel des œuvres supposément adaptées. Le résumé seul en donne un parfait aperçu remonter le temps suppose que celui-ci existe et qu’il est linéaire, deux éléments d’une parfaite évidence… dans notre monde, mais pas du tout dans celui d’Alice, plutôt caractérisé par une inquiétante permanence, ou simultanéité de tous les temps. Supposer que le Chapelier ait eu des parents restaure également l’idée d’une société réglée, avec des mariages, l’engendrement et l’éducation d’enfants, des métiers qu’il faut apprendre, bref un monde aussi parfaitement identique qu’on peut l’imaginer, le Chapelier étant même rejeté par son père pour sa fantaisie, et la Reine rouge pour sa grosse tête… Le pays des merveilles n’est plus qu’un monde d’héroïc-fantasy, de moyen-âge merveilleux, et plus du tout une inversion de la rationalité du nôtre. Et tout vient le rappeler le mot même de chronosphère » est désespérément commun, rien n’est moins fou que la décoration de la maison du Chapelier fou, le Temps déplace les montres arrêtées de la salle des vivants à la salle des morts, s’occupant du décès d’un vieillard… On nous explique même pourquoi dans Alice au pays des merveilles le Chapelier fou et ses amis attendaient Alice pour le thé, pourquoi la Reine rouge a une grosse tête, pourquoi elle est en conflit avec sa sœur… Comment est-il seulement possible de vouloir à ce point donner une raison à tout et tout sur-rationnaliser, quand le grand intérêt du livre et le seul du premier Alice étaient leur fantaisie ? La seule scène spirituelle du film. De l’univers d’ailleurs il y a peu à dire sa fantaisie est très sage, les décors à la vraie beauté le château de Temps étant rares et mal mis en valeur, bref on sent que le chef décorateur Dan Hennah Le Seigneur des Anneaux 3 Le Retour du Roi n’a su que faire de ce que lui léguait Robert Stromberg Avatar, Le Monde fantastique d’Oz, réalisateur de Maléfique, tandis que le directeur de la photographie Stuart Dryburgh, qui avait pourtant fait du bon travail sur le très agréable La Vie rêvée de Walter Mitty et Backhat, s’est évidemment senti autrement moins à l’aise dans cet univers bigarré que le remarquable Darius Wolski tous les Pirates des Caraïbes, Sweeney Todd, les derniers Ridley Scott…, conservant seulement la très belle palette de couleurs du film précédent. Des personnes habituées à mettre en valeur ce type d’environnement et extrêmement qualifiées ont été remplacées par des techniciens n’ayant jamais eu l’occasion de manifester une quelconque inventivité, il n’est alors pas étonnant que ce film en manque, interrogeant sur les choix de la production… On est bien trompés sur la marchandise, après une bande-annonce aussi belle. Le principal défaut du premier Alice était la transformation d’un monde dénué de sens en histoire d’héroïc-fantasy, explicitant grossièrement sa dimension initiatique Alice profitait de cette aventure pour acquérir une personnalité et s’imposer dans le monde réel, ce qui est forcément plus facile quand on a décapité un dragon à l’épée en assumant une prophétie et ainsi restauré la paix universelle. Cette suite n’échappe pas à la règle Pour qu’un film mérite l’étiquette de divertissement familial américain, il faut que les personnages répètent dix fois la même phrase qui lui servira de subtile leçon morale », en multipliant les enseignements inefficaces, en raison de cette répétition, de leur verbalisation on est toujours plus enclin à suivre un modèle qu’une phrase, surtout laide, et de leur incohérence. [toggler title= »Spoiler » ] Alors que l’un de ces enseignements est qu’il faut accepter le travail créateur et destructeur du Temps, en se soumettant par exemple au travail de deuil pour tourner la page plutôt que de s’enfermer vainement dans le passé une noble leçon, ce que fait Alice à la fin, cette morale est réduite en morceaux par le fait que le Chapelier refuse d’admettre la mort de ses parents, déprime au point que d’autres doivent essayer de résoudre son problème, et les retrouve en effet vivants à la fin !![/toggler] Il est inutile de revenir sur les quelques incohérences graphiques et scénaristiques qui sont le malheureux lot des blockbusters, selon l’équation bien connue plus d’argent pour payer les scénaristes -> moins de cohérence, comme si les invraisemblances étaient la meilleure commodité pour s’assurer que le spectateur continue d’être embarqué par l’aventure. On l’aura compris, Alice de l’autre côté du miroir est l’un de ces films prétendument familiaux » qui sont davantage là pour capitaliser sur le précédent succès et gaspiller un potentiel évident que pour nous faire une proposition innovante, créatrice – pour afficher une véritable volonté de nous faire rêver, et pas seulement dans l’objectif de fouiller nos poches pendant ce temps. Les pour Direction artistique et effets spéciaux plutôt réussis Les contre L'absence de Tim Burton Scénario complexe et mou Des acteurs présents pour une belle paye uniquement Twiter Alice delAutreCôtéduMiroir DisneyFR Acteurs Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Bonham-Carter, Sacha Baron Cohen, Anne Hathaway Réalisateur James Bobin Date de sortie 1er juin 2016 1h50 SYNOPSIS Après son retour de Chine, Alice reçoit la visite d’un mystérieux papillon bleu. Elle devine tout de suite qu’il s’agit d’Absolem. Lui faisant confiance, elle le suit a travers sa maison, et c’est grâce à lui qu’elle traverse un miroir. De l’autre coté, Absolem fait savoir à Alice que le Chapelier Fou, le grand ami de cette dernière, est en danger. Sans hésiter, Alice rejoint vite la demeure du Chapelier, qu’elle trouve mourant. D’après la Reine Blanche, Mirana, le seul moyen de le sauver est de remonter le temps. La mission d’Alice est donc de sauver le Chapelier en essayant de ne pas se faire attraper par le Temps, qui a collaboré avec la perfide Reine Rouge, Iracebeth, la sœur de Mirana. CRITIQUE Suite au succès commercial, mais non critique de sa version live d’Alice aux Pays des Merveilles, Disney remet le couvert en donnant une suite au film de Tim Burton, en espérant renouer avec le succès. Mais le Lapin Blanc semble s’être perdu en chemin… Il y avait déjà de nombreuses reproches à faire au film de Burton, notamment d’un point de vue scénaristique ainsi que quelques fautes de goûts artistiques, dues certainement à un cahier des charges, de la part d’un studio Disney trop restrictif, ayant vraisemblablement bridé la fibre artistique du célèbre réalisateur de Batman, le défi ou Edward aux mains d’argent. Mais cette suite réalisée par James Bobin nous rappelle étrangement que n’est pas Burton qui veut. Oubliez donc tout le travail accompli par Tim Burton car certes, les décors, les paysages et les effets spéciaux sont très beaux, colorés et chatoyants. Malheureusement, Alice de l’Autre Côté du Miroir » ne propose rien d’autre et le film est probablement une des pires productions Disney de ces dernières années. Niveau scénario, ce dernier est bien trop complexe pour les enfants et laisse un goût de déjà vu dans la bouche des adultes, et le goût n’est pas très bon qui plus est. Pourtant tout semblait bien commencer, alors que nous retrouvions une Alice ayant pris goût aux aventures depuis son dernier périple au Pays des Merveilles, devenue capitaine d’un bateau et décidée à continuer la destinée de son père. On se rend malheureusement rapidement compte, que le budget réduit de 30 millions vis à vis du premier film aurait été nécessaire pour au choix proposer un meilleur scénariste et surtout des effets spéciaux moins répétitifs tel que le voyage dans le temps souvent identique. De plus chaque scène semble avoir été abordée comme des mini-sketchs réalisés sans âmes au point de ne pas avoir rectifié certaines incohérences. Au lieu de respecter la véritable suite d’Alice écrite par Lewis Caroll, pour des raisons obscures Disney choisit plutôt d’inventer un voyage temporel sans queue ni tête. Et ce ne sont pas les acteurs qui arrangent le problème, bien au contraire ! Tous les acteurs semblent en mode automatique. Mia Wasikowska ne semble pas très impliquée dans son personnage, Johnny Depp ne fait que froncer des sourcils et semble totalement en retrait au point d’en être décevant, Helena Bonham-Carter cabotine et c’est sincèrement agaçant de voir un tel casting proposer des performances aussi limitées ! Le petit nouveau Sasha Baron Cohen est plutôt sympa mais lui aussi limité et le personnages les plus intéressants que sont Le lapin blanc, le chat et la souris se retrouvent bloqués dans un aspect limite proche du Cameo, autant dire, décevant là aussi. En bref ! A part deux ou trois séquences visuellement réussies et un univers dans l’ensemble beau et coloré, le scénario insipide d’Alice de l’Autre Côté du Miroir et les acteurs en mode figurant » finissent par saborder définitivement le long-métrage. heureusement, Disney est sur la bonne vague et ce film devrait fonctionner mais vivement que l’on passe à La belle et la bête ou que l’on nous rende des films aussi réussis que le livre de la jungle. En réalité, on se dit que Alice n’est définitivement pas une histoire adaptable au cinéma ce qui laisse cet arrière goût venant de la part d’un Studio capable du meilleur concernant les films Live. ALICE, DE L'AUTRE CÔTÉ DU MIROIR le 19 octobre en Blu-ray 3D, Blu-ray et DVD Paris, France, 15 septembre 2016 alice de l'autre coté du miroir Disney Video Évitez d’être en retard pour l’heure du thé et embarquez pour une aventure pleine de rebondissements où le Temps lui-même se heurtera à[...] ALICE DE L'AUTRE COTE DU MIROIR se dévoile à travers une sélection de produits tendance ! 17 mai 2016 alice alice de l'autre coté du miroir Disney Store leblon delienne olympia le tan clergerie opi Mode Beaute produits dérivés Découvrez une sélection de produits mode et déco à l'effigie du personnage d'ALICE ! ALICE UNE IT-GIRL DE 150 ANS ! 25 mars 2016 cinema Disney alice alice de l'autre coté du miroir Alice, la petite fille curieuse, rêveuse et attentionnée née de la plume de Lewis Carroll, a été l’héroïne de deux de ses romans [...] ALICE DE L'AUTRE CÔTÉ DU MIROIR les affiches personnages sont disponibles 22 mars 2016 cinema Disney alice de l'autre coté du miroir Découvrez les affiches personnages Service Unavailable Guru Meditation XID 902604146 Varnish cache server

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