Dieuest Beau et Il aime la beautĂ©. Dieu nous dit quâIl aime le Beau. Mais quâest ce donc la BeautĂ© ? Est-ce dâabord un jugement ? Notre Beau, idĂ©e sensible et abstraite en mĂȘme temps, clĂ© de voĂ»te mĂ©taphysique depuis Platon ; trace son chemin ascensionnel de lâhomme Ă©pris de beautĂ© de la philosophie, Ă lâĂ©thique, puis au spĂ©culatif.
Cehadith (propos en français) montre qu'Allah aime non seulement la beautĂ©, mais qu'Il est Lui-mĂȘme beau. Ne pouvant pas imaginer et dĂ©crire la beautĂ© ultime de Dieu, nous pouvons nĂ©anmoins contempler Sa beautĂ© de trois maniĂšres : Ses traits, Sa crĂ©ation et Sa lumiĂšre divine. La beautĂ© dans les traits dâAllah
Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient Câest la vĂ©ritable beautĂ©, justice, bontĂ© et tolĂ©rance de lâIslam envers les non-musulmans. Le croyant se doit dâĂȘtre objectif et Ă©quitable lorsquâil sâagit de juger les autres. Allah nous dit dans le Saint Coran : « Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas Ă ĂȘtre injustes. Pratiquez l
SiAllah est Beau et aime la beautĂ©, les musulmans diront tout de suite que notre but 1er serait de tendre vers la beautĂ©. Il nous faut donc comprendre le sens par profond, quâapparent puisque la beautĂ© ne se rĂ©sume pas Ă lâapparence physique mais il a sens spirituel. Comme le souligne Etienne Rey : « La vraie beautĂ© nâest pas celle quâon a du plaisir Ă
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Quesignifie lâaffirmation selon laquelle Allah aime la beautĂ©? (Hadith) Nouvelles: TĂ©lĂ©chargez sans plus attendre 0 Membres et 1 InvitĂ© sur ce fil de discussion. Sajida'AllĂąh . Membre trĂšs actif Hors ligne Sexe: Ăge: 44 Localisation: Paris France Messages: 1717. Allah me Suffit, Il est mon Meilleur Garant. Que signifie lâaffirmation selon laquelle Allah aime la beautĂ©? (Hadith
. Sujet de dissertation Baudelaire dans FusĂ©es Ă©crit je ne conçois guĂšre un type de beautĂ© oĂč il nây ait du malheur. » Dans quelle mesure cette affirmation Ă©claire-t-elle votre lecture des Fleurs du Mal. Dans cette dissertation, de nombreuses introductions Ă©taient possibles. Lâimportant Ă©tait de prĂ©senter le Baudelaire artiste celui qui est critique dâart. Vous pouviez Ă©galement commencer en rappelant les dĂ©bats autour de lâesthĂ©tique platonicienne avec laquelle rompt Baudelaire, ne liant plus comme Platon les notions de vrai, de beau et de bien. PrĂ©senter Ă©galement le romantisme de Baudelaire Ă©tait une possibilitĂ©. 1. Le malheur est une source dâinspiration pour le poĂšte au fondement de sa poĂ©sie la beautĂ© chez Baudelaire repose sur la description sublimĂ©e du malheur, quâil intitule le spleen ». Le poĂšte trouve une nouvelle forme dâexpression de la beautĂ© dans son spleen. Câest dans son malheur quâil puise son inspiration. a Lâangoisse et la folie sont le moyen pour Baudelaire dâexprimer une beautĂ© lyrique, toute musicale notamment dans Spleen IV et la cloche fĂȘlĂ©e ». b le sadisme amoureux lâamour vĂ©nĂ©neux qui plonge le poĂšte dans le malheur et dont la quintessence se trouve dans la section les Fleurs du mal ». c Le temps est la source du spleen et de la beautĂ© quâon lui rattache lâennui dans Au lecteur » ou Lâhorloge », Une charogne » ou Danse macabre ». 2. Une forme de beautĂ© sans malheur existe bien dans les Fleurs du Mal, mais elle est rattachĂ©e Ă un idĂ©al inaccessible. a La beautĂ©, si elle se rattache dans son versant sombre du spleen expression de son malheur, Ă©claire le recueil telle la lumiĂšre dans sa rĂ©alisation idĂ©ale. Mais mĂȘme dans les piĂšces les plus solaires comme RĂȘve parisien », le malheur se glisse toujours au milieu de la description idyllique du poĂšme. La beautĂ© incarne ainsi lâoxymore du titre de la premiĂšre section du recueil, Spleen et IdĂ©al ». b La beautĂ© dâorigine divine se retrouve dans la nature. Voir les Correspondances » et ĂlĂ©vation », qui montrent chez Baudelaire le rapport entre perfection divine et nature. La contemplation de la nature est une forme de religiositĂ© pour Baudelaire. Le poĂšte voit Ă©galement dans la nature la rĂ©alisation dâune forme de beautĂ© picturale, Ă la maniĂšre de peintures de paysages, notamment dans les Tableaux parisiens. c Baudelaire, dans la posture romantique du nostalgique, regrette lâart de lâAntiquitĂ©, comme Ă©tant la rĂ©alisation la plus achevĂ©e du beau. Voir la BeautĂ© » qui marque lâaspect classique et symĂ©trique du beau, Jâaime le souvenir de ces Ă©poques nues », et Lesbos ». 3. Mais la beautĂ© ne se limite pas Ă la tension oxymorique entre spleen et idĂ©al. LâoriginalitĂ© des FDM rĂ©side dans une dĂ©finition plurielle de la beautĂ© divine, antique, spleenĂ©tique ou encore satanique. a ArrĂȘter la dĂ©finition de la beautĂ© Ă lâunique tension entre Spleen et IdĂ©al, ce serait nier son origine dans lâidĂ©e de la chute originelle dans le recueil. La beautĂ©, câest celle de lâange dĂ©chu, marquĂ© par le sceau de la culpabilitĂ©. Voir Ă une mendiante rousse » notamment. b Paradoxalement, il dĂ©crit dans certains poĂšmes notamment chez la femme une beautĂ© bizarre, loin des canons classiques de la beautĂ©, comme dans La GĂ©ante ». Le beau est toujours bizarre » La beautĂ© est pour Baudelaire dans lâimprĂ©vu. c La beautĂ©, câest Ă©galement le nouveau » voir Le voyage ». Câest le poĂšte de la modernitĂ©, qui renouvelle le plus au XIXĂšme siĂšcle lâesthĂ©tique en poĂ©sie. Cette tendance sera encore plus dĂ©veloppĂ©e dans le Spleen de Paris », qui prend pour thĂšme la ville de Paris et sa modernitĂ©, esquissĂ©e dans les Tableaux parisiens ».
citation 1 La beautĂ© est dans les yeux de celui qui DĂ©clin du mensonge 1891 de Oscar WildeRĂ©fĂ©rences de Oscar Wilde - Biographie de Oscar WildePlus sur cette citation >> Citation de Oscar Wilde n° 43475 - Ajouter Ă mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 480 votesRecherche de citations beautĂ© regarde La beautĂ© est dans les yeux de celui qui regarde. » đ Cette citation gĂ©nĂ©ralement attribuĂ©e Ă Oscar Wilde le plus souvent sans sa source a Ă©tĂ© exprimĂ©e par diffĂ©rents auteurs, et avec des formulations plus ou moins proches. En anglais Beauty lies in the eye of the beholder » est un proverbe. L'expression la beautĂ© est dans l'Ćil de celui qui regarde signifie que les gens peuvent avoir des opinions diffĂ©rentes sur ce qui est beau. Ainsi, ce qui est agrĂ©able aux yeux d'une personne peut ĂȘtre ordinaire ou laid pour une autre. En d'autres termes, la beautĂ© peut ĂȘtre subjective. Un extrait plus long Je voulais simplement dire que la critique, qu'elle soit littĂ©raire ou sociale, n'est pas nĂ©cessairement laide. Et la beautĂ© rĂ©side dans l'Ćil de celui qui regarde Et la beautĂ© est dans l'Ćil du spectateur mĂȘme si je n'aime pas les clichĂ©s. En anglais All I meant was that criticism, whether literary or social, is not necessarily ugly. And beauty is in the eye of the beholder, though I dislike clichĂ©s.» Extrait de "The Decay of Lying - An Observation" essai d'Oscar Wilde inclus dans sa collection d'essais intitulĂ©e Intentions, publiĂ©e en 1891. Il s'agit d'une version considĂ©rablement rĂ©visĂ©e de l'article paru pour la premiĂšre fois dans le numĂ©ro de janvier 1889 de The Nineteenth Century. Autres traductions Je voulais simplement dire que la critique, qu'elle soit littĂ©raire ou sociale, n'est pas nĂ©cessairement laide. Et la beautĂ© rĂ©side dans l'Ćil de celui qui regarde mĂȘme si je n'aime pas les clichĂ©s. » Je voulais simplement dire que la critique, qu'elle soit littĂ©raire ou sociale, n'est pas nĂ©cessairement laide. Et la beautĂ© est dans l'Ćil du spectateur mĂȘme si je n'aime pas les clichĂ©s. » Je voulais simplement dire que la critique, qu'elle soit littĂ©raire ou sociale, n'est pas nĂ©cessairement laide. Et la beautĂ© est dans les yeux de celui qui regarde mĂȘme si je n'aime pas les clichĂ©s. » Platon exprimait dĂ©jĂ l'idĂ©e Tout derniĂšrement, excellent Hippias, je blĂąmais dans une discussion certaines choses comme laides et jâen approuvais dâautres comme belles, lorsque quelquâun mâa jetĂ© dans lâembarras en me posant cette question sur un ton brusque Dis-moi, Socrate, dâoĂč sais-tu quelles sont les choses qui sont belles et celles qui sont laides ? Voyons, peux-tu me dire ce quâest le beau ? » Et moi, pauvre ignorant, jâĂ©tais bien embarrassĂ© et hors dâĂ©tat de lui faire une rĂ©ponse convenable. Aussi, en quittant la compagnie, jâĂ©tais fĂąchĂ© contre moi-mĂȘme, je me grondais et je me promettais bien, dĂšs que je rencontrerais lâun de vous autres savants, de lâĂ©couter, de mâinstruire, dâapprofondir le sujet et de revenir Ă mon questionneur pour reprendre le combat. Aujourdâhui tu es donc venu, comme je disais, fort Ă propos. Enseigne-moi au juste ce que câest que le beau et tĂąche de me rĂ©pondre avec toute la prĂ©cision possible, pour que je ne mâexpose pas au ridicule dâĂȘtre encore une fois confondu. » Sache donc, Socrate, puisquâil faut te dire la vĂ©ritĂ©, que le beau, câest une belle fille.» Hippias Le questionneur, nâest-ce pas, Socrate, veut savoir quelle chose est belle ? Socrate Je ne crois pas, Hippias; il veut savoir ce quâest le beau. Hippias Et quelle diffĂ©rence y a-t-il de cette question Ă lâautre ? Socrate Tu nâen vois pas ? Hippias Je nâen vois aucune. Socrate Il est Ă©vident que tu tây entends mieux que moi. NĂ©anmoins, fais attention, mon bon ami il ne te demande pas quelle chose est belle, mais ce quâest le beau. Hippias Câest compris, mon bon ami, et je vais lui dire ce quâest le beau, sans crainte dâĂȘtre jamais rĂ©futĂ©. » Toutes les belles choses ne sont-elles pas belles par la BeautĂ© ? » Vois donc si nous appelions beau ce qui nous cause du plaisir, non pas toute espĂšce de plaisirs, mais ceux qui nous viennent de lâouĂŻe et de la vue, comment pourrions- nous dĂ©fendre cette opinion ? » Proche de La beautĂ© des choses existe dans l'esprit de celui qui les contemple.» de David Hume - Essais Voir le proverbe anglais La beautĂ© est dans l'oeil de celui qui commentaire sur cette citation Cette phrase de Oscar Wilde contient 10 mots. Il s'agit d'une citation trĂšs courte. Confucius Victor Hugo Einstein Gandhi Coluche Oscar Wilde Friedrich Nietzsche Jean Paul Sartre LĂ©onard de Vinci Voltaire Mandela MĂšre Teresa Pierre Desproges Socrate Jean JaurĂšs NapolĂ©on Bonaparte Martin Luther King Platon Jean Jacques Rousseau Saint-ExupĂ©ry Jean d'Ormesson Bouddha Alphonse de Lamartine Pierre Dac Jules Renard Philippe Geluck Marc AurĂšle Gainsbourg Mahomet SĂ©nĂšque Winston Churchill AbbĂ© Pierre Coco Chanel Abd el-Kader Paul ValĂ©ry Paulo Coelho Aristote Sigmund Freud Charles de Gaulle William Shakespeare Albert Camus Bob Marley Charlie Chaplin Jean Gastaldi Georges Clemenceau Edgar Allan Poe Khalil Gibran AverroĂšs MoliĂšre Marcel Proust HonorĂ© de Balzac Charles Baudelaire Guy de Maupassant Jean de la Fontaine Emile Zola Pierre Corneille Alfred de Musset Jean Racine Paul Verlaine Arthur Rimbaud Gustave Flaubert Albert Camus George Sand Stendhal Jules Verne Alexandre Dumas RenĂ© Descartes Jacques PrĂ©vert Denis Diderot Alphone Daudet Guillaume Apollinaire Charles Perrault Franz Kafka Madame de La Fayette Jacques-BĂ©nigne Bossuet ThĂ©ophile Gautier Johann Wolfgang von Goethe Michel de Montaigne Fiodor DostoĂŻevski Anatole France Nicolas Boileau Edgar Allan Poe Francoise Sagan Louis Aragon Prosper MĂ©rimĂ©e Arthur Conan Doyle Francois Rabelais Agatha Christie Boris Vian Marquis de Sade Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Blaise Pascal Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais Samuel Beckett Quelques thĂšmes de citations et de proverbes Age Animal AmitiĂ© Amour Art Avenir BeautĂ© Avoir Bonheur Conscience Couple Confiance Courage Culture DĂ©sir Dieu Education Enfant Espoir Etre Faire Famille Femme Guerre Homme Humour Jeunesse Joie Justice LibertĂ© Mariage MĂ©re Monde Morale Naissance Nature Paix Passion PĂšre Peur Plaisir Politique Raison Religion RĂȘve Richesse Sagesse Savoir Science SĂ©duction SociĂ©tĂ© Souffrance Sport Temps TolĂ©rance Travail VĂ©ritĂ© Vie Vieillesse Voyage
Cheikh Al-IslĂąm Ibn Taymiyyah ۱ŰÙ
Ù Ű§ÙÙÙ , a dit La beautĂ© du cĆur issue des Ćuvres pieuses transparaĂźt sur le visage tout comme la laideur du cĆur issue des mauvaises actions transparaĂźt sur le visage. Ensuite, cela sâintensifie en fonction de la quantitĂ© des bonnes ou mauvaises Ćuvres. Plus lâobĂ©issance Ă Allah et la piĂ©tĂ© sont grandes, plus la beautĂ© est intense et plus le pĂ©chĂ© et la transgression sont grands, plus la laideur est grande, jusquâĂ changer lâapparence dâune personne, la rendant belle ou laide. En effet, combien de gens ayant une apparence hideuse sont-elles devenues belles par la beautĂ© et la splendeur de leurs Ćuvres pieuses qui a fini par transparaĂźtre dans leur apparence. Câest pourquoi cela apparaĂźt clairement lorsque lâon persiste Ă commettre des pĂ©chĂ©s Ă la fin de sa vie. On observe ainsi que plus les gens de la Sunnah, et de lâobĂ©issance envers Allah vieillissent, plus ils deviennent beaux Ă tel point que lâun dâeux devient plus beau lorsquâil est ĂągĂ© que lorsquâil Ă©tait jeune. Ă lâinverse, on observe que plus les gens de lâhĂ©rĂ©sie et de la dĂ©sobĂ©issance envers Allah vieillissent, plus leur laideur et dĂ©fauts deviennent grands, si bien que celui qui Ă©tait Ă©bahi par leur beautĂ© lorsquâils Ă©taient jeunes ne peut plus les regarder. » Source Al-IstiqĂąmah 7 fĂ©vrier 2016 Categories MĂ©ditationTags action, age, Allah, apparence, beautĂ©, beaux, belle, bonnes, cheikh, coeur, commettre, croyant, dĂ©faut, dĂ©sobĂ©issance, gens, hĂ©rĂ©sie, hideuse, ibn, islam, istiqĂąmah, jeune, laide, obĂ©issance, oeuvre, pĂ©chĂ©s, persiste, pieuse, regarder, splendeur, sunnah, taymiyyah, vie, visage Navigation des articles
As salamou aleykoum wa rahmatoullah mes chĂšres soeurs ! Aujourdâhui, nous aborderons un thĂšme sensible, qui va dans le sens de lâarticle intitulĂ© Les cousins et les cousinesâ, câest par ici pour celles qui ne lâauraient pas encore lu. Une lectrice mâa contactĂ©e en me demandant des conseils Ă ce sujet. Il apparaĂźt que certaines soeurs mĂȘme trĂšs pratiquantes sont trĂšs laxistes concernant leurs beaux-frĂšres. Il apparaĂźt que certains frĂšres mĂȘme trĂšs pratiquants sont trĂšs laxistes concernant leurs belles-soeurs. Ils mangent ensemble, font des sorties, rigolent, blaguent, se font la bise et/ou se serrent la main, font des dĂ©bats religieuxâ entre eux, se parlent sur Facebook, sâenvoient des sms entre eux, nâont aucune pudeur et ne mettent aucune distance⊠Certains restent mĂȘme en tĂȘte Ă tĂȘte. Mes soeurs vos beaux-frĂšres ne sont pas vos frĂšres de sang. Mes frĂšres vos belles-soeurs ne sont pas vos soeurs de sang. Mes soeurs, vous devez vous comportez avec vos beaux-frĂšres comme sâils Ă©taient des Ă©trangers. Mes frĂšres, vous devez vous comporter avec vos belles-soeurs comme si elles Ă©taient des femmes Ă©trangĂšres. Dans le livre Conseils aux femmes musulmanesâ, la soeur Umm Abdillah al wadiâiyya aborde ce thĂšme. Voici ce quâelle nous en dit Question 11 Une femme se rend avec son mari chez le frĂšre de ce dernier. Lorsquâils arrivent tous deux Ă destination, la femme dit Ă son mari laisse-moi chez ton frĂšre, et va oĂč tu veux.â Est-il permis au mari de laisser sa femme chez son frĂšre ? RĂ©ponse Sâil nây a personne dâautre que le frĂšre Ă la maison, alors ce nâest pas permis, car lâĂ©pouse et le beau-frĂšre sont des Ă©trangers lâun pour lâautre, et ne sont pas des mahrams. Or, le ProphĂšte sallallahou aleyhi wa sallem a dit, comme on peut le voir dans les deux recueils authentiques dâaprĂšs Uqbah ibn Ămir Attention Ă ne pas vous introduire auprĂšs des femmesâ. Un homme parmi les AnsĂąrs dit alors Ă Messager dâAllah ! Quâen est-il du beau-frĂšre ?â Le ProphĂšte sallallahou aleyhi wa sallem rĂ©pondit Le beau-frĂšre, câest la mort.â Ce hadith a Ă©galement Ă©tĂ© rapportĂ© par At-Tirmidhi qui dit Le hadith du Uqbah ibn Ămir est hasan sahih. Le sens de ce hadith est quâil est dĂ©testable de sâintroduire auprĂšs des femmes. Ceci est semblable au hadith du ProphĂšte sallallahou aleyhi wa sellem que lâon rapporte du ProphĂštesallallahou aleyhi wa sallem Pas un homme ne sâisole avec une femme sans que Satan ne soit le troisiĂšmeâ. » Fin des propos de At-Tirmidhi. On trouve dans les deux recueils authentiques dâaprĂšs Safiyyah que le ProphĂšte sallallahou aleyhi wa sallem a dit Satan circule en lâĂȘtre humain comme le sang circule dans ses veinesâ. Cependant, sâil y a dâautres personnes dans la maison, et que lâĂ©pouse ne se retrouve pas isolĂ©e avec le beau-frĂšre, il est alors permis de lây laisser. Et Allah est plus savant. source Umm Abdillah al wadiâiyya, Conseils aux femmes musulmanes, p. 192 Dans ce passage, nous avons vu que la belle-soeur et le beau-frĂšre ne sont pas des maharims. Les maharims sont les hommes que la femme ne peut dĂ©finitivement pas Ă©pouser comme son pĂšre, son frĂšre, son oncle, son beau-pĂšre, les fils de son mari, etc. Ce qui veut dire que la belle-soeur nâest pas la soeur de sang dâun homme ; le beau-frĂšre nâest pas le frĂšre de sang dâune femme. Quâest-il interdit de faire avec le beau-frĂšre si vous ĂȘtes une femme et avec la belle-soeur si vous ĂȘtre un homme. Pour les femmes Il est interdit de faire la bise Ă votre beau-frĂšre Il est interdit de serrer la main de votre beau-frĂšre Il est interdit de serrer votre beau-frĂšre dans vos bras Il est interdit de blaguer avec votre beau-frĂšre Il est interdit de rigoler avec votre beau-frĂšre Il est interdit dâenvoyer des messages, sms, de chatter sur Facebook, Twitter, Viber,⊠avec lui Il est interdit de vous isoler avec votre beau-frĂšre Il est interdit de vous maquiller, parfumer, ĂȘtre en tenue dĂ©contractĂ©e, ĂȘtre en pyjamas, enlever votre voile devant votre beau-frĂšre Il est interdit de danser devant votre beau-frĂšre Il est interdit de chanter devant votre beau-frĂšre Il est interdit de parler de tout et rien avec votre beau-frĂšre. Si vous devez vraiment lui parler, câest en cas de nĂ©cessitĂ© extrĂȘme. Sinon, vous nâavez rien Ă partager avec lui. Etc⊠Pour les hommes Il est interdit de faire la bise Ă votre belle-soeur Il est interdit de serrer la main de votre belle-soeur Il est interdit de serrer votre belle-soeur dans vos bras Il est interdit de blaguer avec votre belle-soeur Il est interdit de rigoler avec votre belle-soeur Il est interdit dâenvoyer des messages, sms, de chatter sur Facebook, Twitter, Viber,⊠avec elle Il est interdit de vous isoler avec votre belle-soeur Il est interdit de parler de tout et rien avec votre belle-soeur. Si vous devez vraiment lui parler, câest en cas de nĂ©cessitĂ© extrĂȘme. Sinon, vous nâavez rien Ă partager avec elle. Etc⊠Le ProphĂšte sallallahou aleyhi wa sallam nous a ouvertement dit Le beau-frĂšre, câest la mort !â Pourquoi pensez-vous quâil ait donnĂ© cette rĂ©ponse ? La mort, câest la fin de toute chose mes soeurs. AprĂšs la mort, il nây a plus rien Ă faire sur terre. La mort, câest le passage de la vie dâici-bas Ă la vie de lâau-delĂ . La mort, ça annonce la tombe, le jugement, les comptes sur tous les actes que nous avons commis. Le beau-frĂšre, câest la mort !â Dans lâouvrage intitulĂ© Faire Triompher Les Droits Des Croyantes, Ă©crit par la soeur Umm Salamah, aux Ă©ditions tawbah, pp. 100-101, nous pouvons lire ceci Uqbah ibn Ămir rapporte que le Messager dâAllah sallallahou aleyhi wa sallam a dit Prenez garde Ă ne pas entrer chez les femmes !â Un homme parmi les AnsĂąrs dit Ă Messager dâAllah ! MĂȘme pour le HamĂ» ?â. Il dit Le HamĂ», câest la mort !â [Al BukhĂąri et Muslim] Lâimam An-Nawawi a dit Al-HamĂ» dĂ©signe les proches du mari, autres que son pĂšre et ses enfants qui sont des MahĂąrims pour lâĂ©pouse et il leur est permis de rester seuls avec elle. Ceux-lĂ ne sont pas de ceux que le ProphĂšte sallallahou aleyhi wa sallem a comparĂ© Ă la mort. La comparaison concerne plutĂŽt les frĂšres de lâĂ©poux, ses neveux, ses oncles, et les enfants de ces derniers, et dâautres parmi ceux qui ne sont pas des MaharĂźms. Les gens sont trĂšs nĂ©gligents sur cette question et il arrive que lâĂ©pouse reste seule avec le frĂšre de son mari alors que le ProphĂšte sallallahou aleyhi wa sallem lâa comparĂ© Ă la mort et quâil doit ĂȘtre le premier Ă qui lâon doit empĂȘcher de voir son Ă©pouse parmi les Ă©trangersâ. [Sharh Muslim 14/378] Câest une marque de jalousie imposĂ©e par Allah que dâempĂȘcher son Ă©pouse de dĂ©voiler sa beautĂ© Ă dâautres que ses maharims, comme le fait de ses dĂ©voiler devant les frĂšres de lâĂ©poux et dâautres encore.â Un autre hadith souligne lâintensitĂ© de la jalousie que les compagnons avaient et que les hommes dâaujourdâhui nâont plus, dĂ» Ă leur laxisme dans leur tolĂ©rance du laxisme entre la relation avec leur Ă©pouse et le beau-frĂšre de celle-ci. Al-MoughĂźrah rapporte que Saâd Ibn UbĂądah radiallahou anhou a dit Si je voyais un homme avec mon Ă©pouse, je le trancherais dâun coup dâĂ©pĂ©e.â On rapporta cela au ProphĂšte aleyhi s-salatou wa salam qui dit La jalousie de Saâd vous Ă©tonne-t-elle ? Je suis plus jaloux que lui et Allah est plus jaloux que moi. Et si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et pleureriez beaucoupâ. [RapportĂ© par Al-BoukhĂąri 6846] A tous les hommes qui autorisent et mĂȘme encouragent leur Ă©pouse Ă ĂȘtre proches avec leurs beaux-frĂšres oĂč est donc passĂ©e votre jalousie ? A toutes les femmes qui se laissent aller devant leurs beaux-frĂšres oĂč est donc passĂ©e votre pudeur ? A tous les hommes qui se laissent aller devant leurs belles-soeurs oĂč est donc votre pudeur? QuâAllah nous guide et fasse de nous des ĂȘtres pudiques, Oum Soumeyya Pour celles qui dĂ©sireraient se procurer le livre dâOum Soumeyya intitulĂ© Ăducation, Pudeur et Genre, câest par ici Votre soeur fillah Oum Soumeyya
Dans la Civilisation des Arabes », Gustave Le Bon, , estimait quâil suffit dâ un coup dâoeil sur un monument appartenant Ă une Ă©poque avancĂ©e de la civilisation arabe palais, mosquĂ©e, objet quelconque,-encrier, poignard reliure dâun Coran... Dans la Civilisation des Arabes », Gustave Le Bon, , estimait quâil suffit dâ un coup dâoeil sur un monument appartenant Ă une Ă©poque avancĂ©e de la civilisation arabe palais, mosquĂ©e, objet quelconque,-encrier, poignard reliure dâun Coran pour constater que ces oeuvres sont tellement caractĂ©ristiques, quâil nây a pas jamais dâerreurs possible sur leur origine. » Il peut y avoir une parentĂ© avec lâart de Byzance et de la Perse, notamment si lâĆuvre date de la deuxiĂšme pĂ©riode du Califat de Baghdad. Mais lâinfluence arabe reste trĂšs tiers de siĂšcle aprĂšs Gustave Le Bon, un connaisseur de lâart arabo-musulman, Georges Marçais recommandait au lecteur de faire une expĂ©rience » Vous avez une heure Ă perdre ; vous feuilletez âŠune collection de photos dâĆuvres empruntĂ©es aux arts les plus divers. Les statues grecques succĂšdent aux peintures des tombeaux Ă©gyptiens, les paravents brodĂ©s japonais aux bas-reliefs des temples hindous. Tandis que vous tournez les feuilles, vos regards tombent successivement sur un panneau de plĂątre sculptĂ© pris dans lâune des salles de lâAlhambra, puis sur une page de Coran Ă©gyptien, puis sur le dĂ©cor gravĂ© dâun bassin de cuivre persan. Pour peu que vous ayez un rudiment de culture artistique, vous identifiez immĂ©diatement ces trois derniĂšres images comme appartenant Ă lâart musulmanâŠNous voulons y voir la preuve Ă la fois de la personnalitĂ© de lâart musulman et de son unité⊠».Jusquâaux pĂ©riodes tardives lâart musulman portait la marque de lâart arabe des dĂ©buts de lâIslam. Cela tient lâimportance de lâarabitĂ© -notion culturelle non rĂ©ductible Ă lâarabisme politique- dans la civilisation musulmane, qui est inhĂ©rente au Coran. Tout est parti en effet de lâimpulsion religieuse qui fit de la RĂ©vĂ©lation la rĂ©fĂ©rence premiĂšre de la civilisation musulmane qui incite Ă faire le bien, Ă rechercher le vrai et Ă apprĂ©cier le dimension esthĂ©tique est souvent soulignĂ©e dans le Coran "Lors de chaque office, prenez votre parure avant dâaller Ă la mosquĂ©eâVII, 31 ; traduction de Hamidullah; â Oui, Nous avons assignĂ© Ă embellir la terre tout ce qui sây trouve, afin dâĂ©prouver qui dâentre eux est le meilleur Ă lâoeuvreâ 18, 7.Nombreux sont les versets qui exhortent le musulman Ă se pĂ©nĂ©trer du spectacle de la beautĂ© dans le monde vivant qui lâentoure. Il y a en lui le bĂ©tail de la beautĂ© pour vous quand vous les ramenez le soir, et quand le matin vous le conduisez au pĂąturage » XVI, 6 ; Et ce quâIl a produit pour vous sur la terre , variĂ© en couleurs, en vĂ©ritĂ©, en cela, il y a un signe pour ceux qui sont capables de le remarquer » III, 13 ; "Nous avons embelli de lampes le ciel le plus procheâ LXVII, 5.Un des hadiths du ProphĂšte qui sont les premiers commentaires du Coran souligne lâimportance de la dimension esthĂ©tique dans la nouvelle culture Dieu est beau et aime la beauté⊠La vie religieuse elle-mĂȘme alliait le spirituel Ă lâesthĂ©tique. Le premier minbar chaire de la rustique mosquĂ©e de MĂ©dine Ă©tait embelli par deux boules. Les soins apportĂ©s pour lâembellissement des chaires donnĂšrent le coup dâenvoi Ă la sculpture sur reliure et lâenluminure du Coran firent lâobjet de tous les soins. LâĂ©criture arabe sâest muĂ©e en calligraphie, art suprĂȘme qui en sâĂ©panouissant dans les manuscrits, les inscriptions, les monuments est vite devenu une spĂ©cialitĂ© musulmane. On lâemploie pour lâĂ©criture ou comme tableau, sur les peintures ou sculptures murales, dans les tissages. Le dĂ©veloppement de cet art, qui est nĂ© des soins apportĂ©s Ă bien Ă©crire le Coran, Ă conduit Ă lâĂ©mergence de grands artistes comme Ibn Muqla, qui vĂ©cut Ă Baghdad entre 885-940. Son talent Ă©tait tel quâil Ă©tait considĂ©rĂ© comme un prophĂšte, Ă lâart consommĂ©, comparable Ă celui qui a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© aux abeilles pour faire leurs rayons de miel aux cellules hexagonales ».LâĂ©criture arabe joue un grand rĂŽle dans lâornementation et sâharmonise merveilleusement avec les arabesques. Jusquâau IX° siĂšcle, on ne fit usage que de caractĂšres koufiques, ou de leurs dĂ©rivĂ©s, tels le karmatique et le koufique rectangulaire pour des inscriptions tirĂ©es du arabe est tellement ornementale que les architectes chrĂ©tiens du Moyen Age et de la Renaissance ont souvent reproduit sur leurs monuments des fragments dâinscriptions arabes tombĂ©s par hasard entre leurs mains, et quâils prenaient pour de simples caprices de dessinateurs. Câest ainsi que des versets du Coran bien calligraphiĂ©s firent leur entrĂ©e dans la sacristie de la cathĂ©drale de Milan, sans que leur sens soit connu, ni leur origine. Le portail de la cathĂ©drale du Puy-en Velay est ornĂ© de motifs arabes que Jean Marie Le Pen fut Ă©tonnĂ© de dĂ©couvrir un 15 aoĂ»t, oĂč il cherchait Ă fuir les Arabes des banlieues⊠Lâinfluence arabe est perceptible mĂȘme au nord de la Loire dans lâarchitecture dâune petite Ă©glise de la vallĂ©e de Chevreuse Ă©tudiĂ©e par Louis arabe fit aussi une bonne place Ă la couleur, gĂ©nĂ©reux Ă©lĂ©ment de sĂ©duction ». Selon un philosophe arabe, citĂ© par Marc BergĂ©, lâĂąme portĂ©e vers ce qui convient Ă sa nature, sâattache, en raison de son illumination, aux couleurs Ă©clatantesâŠElles lâamĂšnent Ă la sĂ©rĂ©nitĂ©. Elles rĂ©jouissent le cĆur, satisfont la raison, avivent la pensĂ©e, dilatent lâesprit et dĂ©veloppent les facultĂ©s ».LâoriginalitĂ© de lâart arabo-musulman et son caractĂšre abstrait sont manifestĂ©s dans le dessin arabesque., dont Baudelaire a pu dire quâil est le plus idĂ©al de tous ».A ses dĂ©buts, lâart arabe reproduit des motifs vĂ©gĂ©taux, fleurs et feuilles. Puis la stylisation sâaccentue, lâinterprĂ©tation se fait plus libre. A cĂŽtĂ© des motifs oĂč la nature est une source dâinspiration sinon un modĂšle, apparaissent peu Ă peu les formes purement gĂ©omĂ©triques. Ce style gĂ©omĂ©trique, joint Ă lâutilisation dĂ©corative des formes de lâalphabet arabe, devient lâĂ©lĂ©ment essentiel de lâornementation musulmane et parvient Ă son apogĂ©e au XIV° consiste en des entrelacs de courbes sinueuses qui se croisent, se dĂ©nouent et se poursuivent sans fin, assemblages de droites au tracĂ© pur, horizontales sereines ou verticales Ă©lancĂ©es, pourraient sembler rĂȘvĂ©s par des imaginations capricieuses. Mais toutes les lignes, toutes les intersections sont mathĂ©matiquement calculĂ©es et font lâobjet de traitĂ©s de gĂ©omĂ©trie ». Du fait des progrĂšs en mathĂ©matiques les artistes savent les formules prĂ©cises qui leur permettront dâentraĂźner les Ăąmes dans leurs douces rĂȘveries, des contemplations apaisĂ©es ou des Ă©lans extatiques⊠». Le dessin se rĂ©duit Ă lâessentiel, Ă sa forme la plus raffinĂ©e, la plus intellectuelle, un pur jeu de rythmes linĂ©aires plus proche des mathĂ©matiques ou de la musique que des arts plastiques. En sa pĂ©riode dâapogĂ©e, le dessin arabesque fait penser Ă un contrepoint de J-S Bach, transposĂ© dans le dessin ou la sculpture ».Nedjmeddine Bammate, qui rĂ©digea le chapitre sur lâart du livre de son pĂšre HaĂŻdar, Visages de lâIslam » Payot en 1946, estime que par la simplicitĂ© de ses lois qui commandent Ă lâexubĂ©rance des formes dĂ©coratives, câest aussi lâune des formes dâart qui expriment le mieux la pensĂ©e musulmane. Celle-ci sâattache toujours Ă percevoir, au-delĂ des apparences complexes et fugitives du monde vivant, lâordre divin, absolu, immuable et, sous lâenchevĂȘtrement des sensations et des pensĂ©es, lâunitĂ© de lâesprit ».Ces formes gĂ©omĂ©triques ne sâadressent pas seulement Ă lâintelligence ; elles peuvent aussi Ă©mouvoir la sensibilitĂ©. Câest la rĂ©pĂ©tition des motifs qui donne son intensitĂ© Ă la dĂ©coration par le dessin arabesqueâŠrĂ©pĂ©tition contribue Ă donner une unitĂ© Ă lâensemble dĂ©coratif, en proposant au regard des points de repĂšre et une certaine symĂ©trie, mais encore elle favorise lâĂ©closion des sentiments mystiques. On sait en effet que, dans les arts plastiques comme dans la musique ou la poĂ©sie dâinspiration mystique, lâun des procĂ©dĂ©s les plus frĂ©quents est la rĂ©pĂ©tition insistante, le retour, obsĂ©dant jusquâĂ lâenvoĂ»tement, dâune formule ou dâun motif qui ne vise pas Ă convaincre la raison mais Ă exalter lâĂąme. Quel nâest pas lâeffet, sur le croyant, de lâaffirmation impĂ©rieuse, catĂ©gorique, des articles de foi tirĂ©s du Livre saint, lorsquâil les voit se dĂ©ployer Ă ses yeux en une frise infinie ? » TrĂšs tĂŽt, les Arabes pliĂšrent la sculpture, la peinture, la mosaĂŻque Ă leurs propres tendances, caractĂ©risĂ©es par la discrĂ©tion du relief et le goĂ»t du dĂ©cor continu » mais compartimentĂ© » ».Dans cette affirmation dâun art trĂšs marquĂ© par lâIslam, les Arabes nâavaient rejetĂ© aucune des techniques antĂ©rieures du dĂ©cor, tout comme ils nâavaient rien Ă©cartĂ© de tous les trĂ©sors intellectuels, ou religieux, qui ne sâopposaient pas directement au message de Mohamed ». Ils intĂ©grĂšrent et utilisĂšrent ces techniques conformĂ©ment Ă leurs propres tendances qui, dâannĂ©e en annĂ©e, de siĂšcle en siĂšcle, et de contrĂ©e en contrĂ©e, contribuĂšrent Ă dessiner progressivement les contours originaux de leur civilisation arabo-islamique ».Ce qui fait que dĂšs le premier siĂšcle de lâhĂ©gire, la physionomie des villes arabes portait la marque du nouvel art. Les voyageurs et chroniqueurs Muqaddassi et Ibn JobaĂŻr en font des descriptions trĂšs rĂ©vĂ©latrices. Le premier, dans son rĂ©cit sur Fustat Le Caire au X° siĂšcle, fait une description de âŠla mosquĂ©e dâen bas », construite par Amr Ibn al Ass compagnon du prophĂšte nommĂ© gouverneur dâEgypte on y voit son minbar dâune belle facture ; sur ses murs il y a quelques mosaĂŻques. Elle repose sur des colonnes de marbre; elle est plus grande que la mosquĂ©e de Damas⊠» La mosquĂ©e dâen haut, construite par les Tulunides, est plus vaste et plus magnifique que celle dâen bas, avec de gros piliers portant des arcs et des plafonds Ă©levĂ©s ; elle est en briques recouvertes dâenduit ; en son centre est une coupole construite sur le modĂšle de celle de Zemzem, et sous laquelle est un bassin dâeauâŠson minaret est en pierres , de peu dâĂ©lĂ©vation et a son escalier Ă lâextĂ©rieur. Câest un endroit plaisant Ă voir. La limite entre le quartier dâen bas et celui dâen haut est marquĂ©e par la mosquĂ©e dâAbdallah, qui a reçu la mĂȘme ordonnance que la Kaâaba ».Lâauteur compare avec la mosquĂ©e de Damas dont la renommĂ©e Ă©tait telle que lorsque le calife Mamoun demanda choisis moi un joli nom pour cette fille » son conseiller rĂ©pondit appelle la la mosquĂ©e de Damas, car câest la plus belle chose ». Les progrĂšs de lâart en Egypte depuis lâarrivĂ©e des Arabes avec Amr Ibn al Ass furent permis par lâaccroissement du nombre dâartistes dont Maqrisi publie les biographie qui montrent la transmission des capacitĂ©s des Arabes en dessin, et en peinture » Gustave Le Bon.Quant Ă Ibn JobaĂŻr, il donne une description prĂ©cise de la ville dâAlep qui montre lâoriginalitĂ© de lâart et de lâarchitecture du temps du Califat arabe » Nous arrivons Ă Alep dans la matinĂ©e du dimanche 24 juin 1184. Ville dâune importance considĂ©rable, dont le renom, en tous les siĂšcles, a pris son envol. Bien des rois ont briguĂ© sa mainâŠCombien de passion ont bouillonnĂ©, combien de blanches lames ont Ă©tĂ© tirĂ©es contre elles. Sa citadelle est cĂ©lĂšbre pour la puissance de ses dĂ©fenses, remarquable par sa hauteur, sns Ă©gale, ni rivale parmi les forteressesâŠEn une vaste assise, câest comme une table circulaire, posĂ©e sur le sol. Ses flancs sont en pierre de taille ; ses proportions sont dâĂ©quilibre et dâharmonieâŠVoici le seuil de sa MajestĂ© Royale ; mais oĂč sont les Ă©mirs hamdanides et leurs poĂštes ? ils ont tous pĂ©ri, mais sa fin Ă elle, nâest point encore venue⊠»Le grand voyageur qui Ă©crivait sa chronique un siĂšcle avant Ibn Battouta dĂ©crit la mosquĂ©e, puis la Madrassa hanĂ©fite accolĂ©e Ă la mosquĂ©e. la plus considĂ©rable par sa construction et la raretĂ© de son architectureâŠsa muraille mĂ©ridionale sâouvre toute entiĂšre sur des cellules et des chambres hautes, dont les fenĂȘtres sont voisines les unes des autres. Tout au long du mur sâĂ©tend une treille de vigne qui porte des raisins ; chacune de ces fenĂȘtres a sa part de ces raisins, dont les grappes viennent pendre devant elle ; celui qui y habite nâa quâĂ tendre la main et les cueillir, accoudĂ©, sans effort et sans peine. La ville a quatre ou cinq autres madrassa et un hĂŽpital⊠»De la ville dâAlep, lâhistorien arabisant Jean Sauvaget dira il nâest nullement exagĂ©rĂ© de prĂ©tendre quâon est lĂ devant une des plus anciennes villes du monde XX° s av JC et quâaucune autre localitĂ© encore habitĂ©e et florissante ne peut sâenorgueillir dâun passĂ© historique aussi ancien que le sien ». Cela montre comment lâart arabe sâest insĂ©rĂ© harmonieusement dans cette citĂ© antique au prestigieux passĂ©. Le mĂȘme, Sauvaget recensait, en compulsant, en 1932, la volumineuse Histoire de Damas » dâIbn Asakir, plus de 100 monuments Ă©voquant encore le passĂ© artistique de la capitale omeyade entre le VII° et le XV° arabe des dĂ©buts de lâislam a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par les Omeyades rĂ©fugiĂ©s en Andalousie oĂč un palais arabe, comme lâAlhambra, avec son extĂ©rieur sans dĂ©coration, son intĂ©rieur brillant mais fragile, nous dit lâexistence dâun peuple galant, ingĂ©nieux, superficiel, aimant la vie intĂ©rieure, ne songeant quâĂ lâheure prĂ©sente et abandonnant lâavenir Ă Dieu. âŠrien nâest plus clairement Ă©crit que ce qui est Ă©crit en pierre ».Mais dans les oeuvres dâart, il nây pas que la pierre qui parle toute oeuvre plastique parle Ă©galement Ă qui sait lâentendre. Les oeuvres dâart de dĂ©tail aussi humbles soient-elles vase Ă puiser de lâeau, poignard, meuble et tous ces mille objets oĂč lâart se mĂ©lange Ă lâindustrie peuvent figurer parmi les plus sĂ»rs documents que puissent utiliser les historiens qui ne se contentent pas dâune banale Ă©numĂ©ration de batailles, de gĂ©nĂ©alogies et dâintrigues Maghreb, le dĂ©veloppement de lâart sous les dynasties berbĂšres confirme les conclusions fournies par lâĂ©tude des mosquĂ©es, madrassa et citadelles en orient. A priori les Almoravides, nomades berbĂšres, rustres, dans lâĂ©volution de lâart musulman dâOccident nâĂ©tait pas disposĂ©s Ă laisser des traces durables dans la pierre. Et pourtant il y a un art typiquement almoravide qui a commencĂ© Ă se dĂ©velopper dĂšs leur arrivĂ©e au pouvoir au XI° cette pĂ©riode, lâart andalou se rĂ©sumait Ă lâAljafĂ©ria de Saragosse. Les recherches Ă Murcie et Ă Malaga permettent de saisir la beautĂ© de cet art et dâen soupçonner la profonde Afrique du Nord, lâart almoravide nâĂ©tait connu que par la grande mosquĂ©e de Tlemcen, et celle dâAlger. Il y eut par la suite la dĂ©couverte Ă Marrakech de la koubba dâAli b. Youssef, et lâĂ©tude de forteresses inĂ©dites ou mal connues, et lâattribution du minbar de la Koutoubiya aux Ă©mirs almoravide. La rĂ©vĂ©lation de tous les trĂ©sors dĂ©coratifs de la mosquĂ©e dâAl Qaraouiyn de FĂšs permettent de juger de lâart des Almoravides dâaprĂšs des Ćuvres Ă©gales et parfois supĂ©rieures, en quantitĂ© comme en qualitĂ©, Ă celles qui avaient Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es sur lâart des califes almohades qui leur succĂ©dĂšrent au XII° siĂšcle .Les Sanhaja au voile Lemtouna, Goddala, Messoufa hĂ©ritaient des traditions artistiques des BerbĂšres sahariens, restĂ©es Ă lâĂ©cart de toute influence arabe aprĂšs lâislamisation des berbĂšres. Selon Henri Terrasse, les architectures sommaires pisĂ© et pierre sĂšche Ă©taient fort infĂ©rieures Ă celles du Maghreb et a fortiori de lâEspagne. Leur dĂ©cor consistait en un ornement gĂ©omĂ©trique rectiligne des arts familiaux berbĂšres. Le dĂ©cor monumental de lâIslam nâavait pas dĂ» les toucher. Câest dâEspagne quâon fit venir toutes sculptĂ©es les stĂšles destinĂ©es Ă marquer, au SĂ©nĂ©gal, la tombe des grands chefs, faute dâateliers locaux capables de tailler et de dĂ©corer la pierre. Les Almoravides nâapportĂšrent avec eux que leurs goĂ»ts et leurs aptitudes artistiques, sans traditions architecturales et dĂ©coratives capables de former le fond premier de leur art dynastique et impĂ©rial ».Ces rĂ©formateurs religieux sont arrivĂ©s du sud en champions de lâorthodoxie malĂ©kite, dans un Maghreb oĂč le sunnisme malĂ©kite triomphaient, puis dans une Espagne qui avait depuis longtemps rejetĂ© toute hĂ©rĂ©sie et qui ne comprenait guĂšre que des MalĂ©kites. Aucune raison spirituelle, aucun scrupule religieux ne pouvaient les empĂȘcher dâadopter les formes de vie et la civilisation musulmane que leurs conquĂȘtes allaient leur faire forteresses et mosquĂ©es des Almoravides mĂȘlent des formes et des techniques venues dâAndalousie Ă des traditions proprement africaines, souvent venues de lâIfriqiya des Zirides et des Hammadides⊠DĂšs que lâEspagne musulmane sera incorporĂ©e Ă lâempire almoravide, lâart de la PĂ©ninsule va se rĂ©pandre au Maghreb, dans les architectures civile et la naissance dâun art almoravide oĂč un fond berbĂšre et saharien accueillit les apports andalous ressemble Ă ce qui sâĂ©tait passĂ© dans les premiĂšres pĂ©riodes de la civilisation musulmane, quand les monuments arabes palais dâEspagne, mosquĂ©es du Caire, les Ă©lĂ©ments primitifs se sont transformĂ©s en combinaisons nouvelles, quâil est impossible de dire dâoĂč ils dĂ©rivent. Câest ce qui a fait dire Ă G. Le Bon que "âŠla vĂ©ritable originalitĂ© dâun peuple se rĂ©vĂšle dans la rapiditĂ© avec laquelle il sait transformer les matĂ©riaux quâil a entre les mains, pour les adapter Ă ses besoins et crĂ©er ainsi un art nouveau. Aucun peuple nâa dĂ©passĂ©, Ă ce point de vue, les Arabes.âDans toute civilisation la vocation de lâhomme est de participer Ă la crĂ©ation, notamment dans le domaine de lâart, grĂące Ă son imagination crĂ©atrice, qualifiĂ©e de facultĂ© de surhumanitĂ© ». A cet Ă©gard, lâhomme se dĂ©finit par lâensemble des tendances qui le poussent Ă dĂ©passer lâhumaine condition. On dit que lâhomme est homme dans la proportion oĂč il est surhomme ».Cela est valable pour lâart arabo-musulman oĂč la dimension religieuse est prĂ©gnante. Selon lâesthĂšte Ă©gyptien Bichr FarĂšs auteur dâune thĂšse sur lâHonneur chez les Arabes », soutenue Ă Paris en 1932, lâartiste musulman, en façonnant lâinsoupçonnĂ©, fait Ă©clater la frontiĂšre du pouvoir humain pour cĂ©lĂ©brer, inconsciemment sans doute, lâextraordinaire maĂźtrise dâAllah qui crĂ©e selon Son plaisir, Ă©tant Tout Puissant, et qui ajoute Ă la crĂ©ation ce quâIl veut ».Lâartiste et lâĂ©crivain ne font que traduire sous une forme visible les goĂ»ts, les moeurs, les sentiments et les besoins de la sociĂ©tĂ© oĂč ils Ă©voluent. Aussi libres soient-ils, leur crĂ©ation nâen est pas dĂ©terminĂ©e par un ensemble dâinfluences, de croyances, dâidĂ©es, de traditions dont la somme lâĂąme dâune Ă©poque ». La mosquĂ©e Ă la fois temple, Ă©cole, hĂŽtellerie et hĂŽpital rĂ©vĂšle lâoriginalitĂ© de lâart arabe oĂč sâexprime la fusion complĂšte de la vie civile et religieuse. Tout en symbolisant la libertĂ© de lâartiste Ćuvre, et sa capacitĂ© de crĂ©ation, lâoeuvre dâart est lâexpression matĂ©rielle de lâidĂ©al de le sociĂ©tĂ© et de lâĂ©poque oĂč elle a pris naissance. La part du religieux dans ces influences contribua Ă donner Ă lâart musulman un caractĂšre fortement spiritualiste et abstrait. Les goĂ»ts communs Ă tous les peuples orientaux les portĂšrent ensuite Ă la profusion de lâornementation, Ă lâamour des formes Ă©lĂ©gantes et des matiĂšres Bammate souligne la forte imprĂ©gnation religieuse de lâart arabo-musulman Ă©pris dâabsolu, lâArabe est avant tout un homo religiosus. Son sentiment religieux et moral domine ses conceptions esthĂ©tiques⊠» Sur ces spĂ©cificitĂ©s de lâart arabo-musulman, le dernier mot doit ĂȘtre donnĂ© Ă ce grand intellectuel musulman de Paris, oĂč il naquit en 1922, aprĂšs la fin de la rĂ©sistance des musulmans du Caucase au communisme, quâavait dirigĂ©e son pĂšre HaĂŻdar Câest dans lâabstraction spiritualiste, dans la volontĂ© constante dâexprimer dans un langage purement architectural ou dĂ©coratif les replis de la sensibilitĂ©, la contemplation, lâextase, que se trouvent la signification esthĂ©tique de cet art et sa valeur humaine, non dans un pittoresque brillant, parfois facile, que le romantisme et le naturalisme ont trop souvent fait passer pour lâĂąme de lâart oriental. »Lâinsistance sur lâoriginalitĂ© de lâart arabe ne lui fait pas oublier la part des musulmans non-arabes les peuples Ă lâimagination moins abstraite que celle des Arabes, au sens plastique plus vif, comme les Perses ou les Turcs, permirent le dĂ©veloppement de la miniature⊠».Bammate a pu donner la mesure de ses capacitĂ©s Ă faire "parler la pierreâ dans la sĂ©rie dâune dizaine de documentaires, intitulĂ©e "lâEspace de lâIslamâ qui lui fut commandĂ©e pĂ la fin des annĂ©es 70 par une tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine. La qualitĂ© Ă©tait telle que le prĂ©sident dâune chaĂźne française, plus ouvert aux apports de la "diversitĂ©â comme on dit maintenant acheta les droits pour faire dĂ©couvrir toutes ces richesses artistiques au public modestement, bon nombre dâArabes Ă©loignĂ©s des foyers traditionnels de lâIslam exercent leur art en sâinspirant Ă des degrĂ©s divers de cette grande tradition artistique arabo-musulmane. On peut citer le sculpteur algĂ©rien Rachid KorĂ©ichi qui fit travailler des artistes dâAlep pour sauver de lâoubli les 25 tombes du chĂąteau dâAmboise, oĂč vĂ©cut lâĂ©mir Abdelkader en compagnie de prĂšs de 80 autres personnes, entre 1848 et 1852; Naamane ZĂ©kri, alĂ©pin installĂ© depuis les annĂ©es 50 Ă Paris oĂč il sâest fait connaĂźtre par son savoir-faire en calligraphie koufique carrĂ©e; les irakiens Hassan Massoudi et Ghani Alani se sont fait connaĂźtre pour leur talent de calligraphe; le peintre de Fallouga Sabbah Mustafa qui expose en ce moment dans lâarriĂšre salle dâun cafĂ© de Saint-Germain-des-PrĂšsâŠSadek SELLAMoumma
allah est beau et il aime la beauté